André Chassaigne interpelle Alain Vidalies "sur le niveau insuffisant de réponse des ministères aux questions écrites" des députés

Publié à 17h41, le 02 juillet 2013 , Modifié à 17h41, le 02 juillet 2013

André Chassaigne interpelle Alain Vidalies "sur le niveau insuffisant de réponse des ministères aux questions écrites" des députés
André Chassaigne à l'Assemblée nationale. (Maxppp)

Une question écrite pour des questions écrites. Source importante d’information et de contrôle de l’executif, les questions écrites que posent les députés aux ministères restent souvent lettre morte.

C’est ce qu’a voulu souligner André Chassaigne, président des députés du Front de gauche à l’Assemblée nationale, dans une question écrite, publiée le 2 juillet au Journal Officiel.

Ainsi le député PCF "attire l'attention de Monsieur le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement, sur le niveau insuffisant de réponse des ministères aux questions écrites des députés".

Et André Chassaigne de mettre en avant ses statistiques personnelles pour appuyer son argumentation et son courroux. 

En effet, au 21 juin 2013, il n'a reçu que 42 réponses sur les 128 questions posées depuis le début de la législature, soit seulement un tiers.

L’élu du Puy-de-Dôme en profite pour faire un peu de délation et dénoncer les "cinq ministères" qui l’ont jusqu’à présent totalement ignoré, quand les autres ont répondu avec parcimonie : à savoir l’artisanat de Sylvia Pinel, le Budget de Jérôme Cahuzac puis Bernard Cazeneuve, le commerce extérieur de Nicole Bricq, les PME et l’économique numérique de Fleur Pellerin et enfin le redressement productif d’Arnaud Montebourg.

Prenant les exemples des temps d’attente sans réponse selon divers ministères comme la Santé ou le Travail, André Chassaigne conclut en demandant à Alain Vidalies une amélioration face à "ces niveaux de réponse totalement insuffisants" :

Dans ces conditions, il lui demande ce qu'il compte mettre en œuvre pour remédier aux insuffisances constatées.

Dans les textes pourtant, il est écrit que le gouvernement "dispose d’un délai de deux mois pour répondre".

 

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