Attaqué après ses propos sur les crêpiers, Collard dénonce l'attitude des "lobbys"

Publié à 11h19, le 02 janvier 2017 , Modifié à 11h19, le 02 janvier 2017

Attaqué après ses propos sur les crêpiers, Collard dénonce l'attitude des "lobbys"
Gilbert Collard © BORIS HORVAT / AFP

COMPLOT - Attaqué après ses propos sur les crêpiers, Gilbert Collard se défend. Si vous lisez ça, ne vous inquiétez pas, il ne s'agit pas d'une hallucination post-Saint-Sylvestre.

Rappel des faits : le 27 décembre, sur Europe 1 , le député RBM du Gard a dénoncé la "supercherie" et l'"escroquerie" que constitue selon lui la baisse du chômage. L'élu a notamment dénoncé, citant Le Canard Enchaîné, que l’on propose aux chômeurs "des stages de crêpier et d’hypnotiseur" alors que ces formations "n'offrent pas forcément un travail, un emploi pérenne". Une déclaration qui a provoqué l'ire… des crêpiers.

Ce lundi 2 janvier, sur le site identitaire Breizh Info, Gilbert Collard se défend. Sa défense tient en trois points : 1) il adore les crêpes et donc les crêpiers, 2) il n'a jamais voulu dire que crêpier n'était pas un vrai métier et 3) toute cette excitation est la faute des lobbys.

Quand Breizh Info lui demande ainsi comment il explique "la montée au créneau immédiate de responsables de la filière", Gilbert Collard répond :

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Parce qu’il y a des lobbys. J’ai compris le mécanisme. Des gens – espèces de crêperie de veille – guettent les propos que nous tenons. Ils utilisent la moindre chose pour essayer d’une manière ridicule de monter des petits coups enfarinés contre nous. Cela fait partie de l’état déliquescent de l’information et de l’opinion.

 

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Tout cela est donc la faute des gens qui ont relevé les propos de Gilbert Collard, pas des propos directement. "Je connais l’histoire de la crêpe, et je n’ai aucun dédain pour aucun métier et je ne considère aucune formation ou activité comme étant une fausse activité ou un faux métier", assure ainsi le parlementaire, expliquant avoir voulu dénoncer "les conditions dans lesquelles les formations sont données et l’importance factice qu’on leur accorde pour donner l’impression qu’on crée des formations pour faire baisser le chômage".

Fin décembre, des représentants des crêpiers ont défendu ces formations de crêpier et dénoncé les propos d’un "homme politique qui ne connaît pas la réalité du terrain". "La crêperie en Bretagne, c'est plus de 1.800 établissements de restauration. Et plus de 5.000 en France. Des milliers de personnes vivent dignement de ce métier tous les jours. Les propos de Gilbert Collard sont ceux d'un homme politique qui ne connaît pas la réalité du terrain, qui parle à tout va", a ainsi fustigé François De Pena, élu en charge des crêperies au sein de l'Union des métiers et des industries hôtelières (Umih), interrogé par Le Télégramme .

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