Des crêpiers s’indignent des propos de Gilbert Collard sur leur métier

Publié à 18h28, le 31 décembre 2016 , Modifié à 18h28, le 31 décembre 2016

Des crêpiers s’indignent des propos de Gilbert Collard sur leur métier
© PATRICK KOVARIK / AFP

Une première depuis la crise de 2008 : le nombre d'inscrits à Pôle emploi n'exerçant aucune activité a baissé en métropole en novembre pour le troisième mois consécutif, confirmant l'inversion de la courbe du chômage longtemps promise par François Hollande. Cette baisse, annoncée lundi 26 décembre, n’a pas convaincu Gilbert Collard. Une "supercherie" et une "escroquerie" selon les mots du député RBM mardi sur Europe 1. L’élu du Gard a notamment dénoncé, citant Le Canard Enchaîné, que l’on propose aux chômeurs "des stages de crêpier et d’hypnotiseur" alors que ces formations "n'offrent pas forcément un travail, un emploi pérenne".

Des propos qui ont indigné les représentants des crêpiers, qui ont défendu ces formations de crêpier et dénoncé les propos d’un "homme politique qui ne connaît pas la réalité du terrain". Ainsi François De Pena, élu en charge des crêperies au sein de l'Union des métiers et des industries hôtelières (Umih), interrogé par Le Télégramme samedi 31 décembre :

 

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La crêperie en Bretagne, c'est plus de 1.800 établissements de restauration. Et plus de 5.000 en France. Des milliers de personnes vivent dignement de ce métier tous les jours. Les propos de Gilbert Collard sont ceux d'un homme politique qui ne connaît pas la réalité du terrain, qui parle à tout va.

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Hubert Jean, président de l'Umih restauration, également cité par le quotidien breton, ajoute que "la profession manque cruellement [de crêpiers] malgré les centres qui en forment à tour de bras".

Gilles Pennelle, président du groupe FN à la région Bretagne, rétorque que Gilbert Collard a "juste voulu alerter sur les métiers précaires" :

Ce a quoi l’intéressé a répondu avec une photo de l’article du Canard en question.

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