Au fait, Jean-François Copé et François Fillon seront-ils candidats en septembre 2013 ?

Publié à 10h56, le 17 décembre 2012 , Modifié à 10h59, le 17 décembre 2012

Au fait, Jean-François Copé et François Fillon seront-ils candidats en septembre 2013 ?
(Montage via Maxppp et Reuters)

D'accord pour de nouvelles élections ... mais n'en parlons pas tout de suite. Alors qu'un accord se profile entre les deux rivaux de l'UMP pour organiser un autre scrutin en septembre 2013, Jean-François Copé a été invité à se projeter dans l'avenir sur i>TELE ce 17 décembre.

Dans dix mois, sera-t-il toujours candidat ? C'est à cette question simple que le président temporaire n'a pas voulu répondre, arguant que ce n'est pas encore le moment. Et rappelant que, là, c'est lui le chef :

Ecoutez, moi aujourd’hui je ne suis pas du tout dans ça. Mon objectif dans les fonctions de président de l’UMP que j'occupeest de commencer à rassembler la famille. Compte tenu des tensions tellement excessives, mon premier travail est de recoudre un à un tous ces petits trous qui se sont élargis.

Je vous dirai le moment venu.

Pas question donc d'entrer en campagne dès maintenant, le temps est à sa présidence et "au travail d'opposition".

On comprend cependant, plus tard dans son interview, que Jean-François Copé se voit bien candidat à sa succession puisqu'il prend le soin de préciser :

Durant la campagne électorale, le président reste président de l’UMP, mais il faut distinguer ce qui relève de son action de président et de son action de président de l’UMP.

Et François Fillon ? Pas sûr que le Premier ministre participe de nouveau à un scrutin. C'est en tout cas ce qu'il a affirmé le 11 décembre sur Europe 1 :

Je ne me bats pas pour moi, j'ai d'ailleurs indiqué dès le départ que je ne serai probablement pas candidat à une nouvelle élection à la présidence de l'UMP. Je n'ai pas l'habitude de changer d'avis.

Rappelons que l'accord entre les deux hommes sur de nouvelles élections n'est pas encore finalisé. Ils se sont retrouvés le 16 décembre sur la date de septembre 2013 pour un nouveau scrutin mais François Fillon attend toujours certaines garanties avant de dissoudre son groupe parlementaire dissident.

Il demande ainsi qu'une direction paritaire soit mise en place dès janvier 2013 ainsi qu'une réforme des statuts pilotée par le comité des Sages du parti. Ces points doivent être discutés par le bureau politique de l'UMP.

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