Avec un score de 6,35% au premier tour de l’élection présidentielle, Benoît Hamon a vite été lâché par les socialistes qui ne l’avaient pas encore fait pour rallier Emmanuel Macron. Pour preuve, certaines de ses propositions phares ont rapidement été écartées de la plateforme législative du PS . Mais, heureusement, Benoît Hamon peut compter sur des soutiens, presque des lobbys pour sa campagne des législatives, de poids.
Ainsi s’est-il félicité ce mercredi 31 mai sur BFMTV de voir des personnalités internationales comme Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, ou Bill Gates, le fondateur de Microsoft, plaider en faveur du revenu universel ou de la taxation des robots, deux mesures clés de sa campagne élyséenne. "On a besoin de reconstruire la gauche sur le fond. On le voit sur la question du travail. J’ai mis des idées nouvelles dans le débat politique comme le revenu universel", commence par dire le candidat PS à la présidentielle avant d’ajouter :
"C’est amusant de voir que le patron de Facebook Mark Zuckerberg se prononce pour le revenu universel quand Bill Gates s’était prononcé pour la taxe sur les robots. Comme quoi, ces idées nouvelles continuent à fleurir, de grandir.
"
Le 25 mai en effet, le fondateur de Facebook a défendu l’idée du revenu universel dans un cours magistral à Harvard . Quant au milliardaire fondateur de Microsoft, il estime lui aussi, à l’instar du député socialiste, qu’il est nécessaire de taxer les machines pour financer les emplois non rentables . Dommage pour lui que ces soutiens ne se manifestent qu’après l’élection présidentielle.
Peut-être que Benoît Hamon, qui veut lancer un mouvement politique transpartisan le 1er juillet, aurait-t-il fait un meilleur score à l’élection présidentielle américaine.
[BONUS TRACK] PS > LFI
Les sondages pour les législatives ne sont pas bons pour le PS. Vraiment pas bons. Ils sont meilleurs pour La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon qui dit vouloir "remplacer" le PS. Et même si Jean-Christophe Cambadélis craint de ne pas voir plus de 15 députés PS élus à l’issue des législatives, Benoît Hamon est un peu plus confiant :
"La France insoumise ? Ils seront moins nombreux que les députés socialistes.
"