Borloo déjà dans l’après-Sarkozy ?

Publié à 18h21, le 11 février 2012 , Modifié à 16h09, le 12 février 2012

Borloo déjà dans l’après-Sarkozy ?
Jean-Louis Borloo et Nicolas Sarkozy en 2009 (Reuters).

Jean-Louis Borloo prend ses distances avec Nicolas Sarkozy. C'est ce que le patron du Parti radical a exprimé suite aux derniers propos du président de la République dans le Figaro Magazine. L'ancien ministre a fait part de son malaise sur le référendum sur les droits des chômeurs et sur les droits des homosexuels à l'occasion d'un déplacement à Valenciennes, selon une information du Figaro

Jean-Louis Borloo serait-il déjà en train de préparer l'après-Sarkozy ? 

  1. "Nicolas prend des positions qui vont m'obliger à réagir"

    Sur lefigaro.fr

    Jean-Louis Borloo est clair sur la question : il n'est pas favorable à un référendum sur l'indemnisation des chômeurs. D'après le Figaro, l'ancien ministre "a multiplié les critiques à l'égard des propositions de Nicolas Sarkozy" lors d'un déplacement à Valenciennes. 

    "Nicolas prend des positions qui vont m'obliger à réagir. Moi, je ne suis pas d'accord", martèle-t-il. Il nese sent pas en phase avec la président de la République sur ses propositions de réfénredums et sur sa position sur le mariage entre personnes du même sexe. Pour le patron du Parti radical, "la droite française se ridiculise". 

  2. Le Parti radical en indépendance financière de l’UMP

    Sur rue89.com

    Depuis mai 2011, l'UMP a coupé une partie du financement du Parti radical qui avait déclaré son indépendance. Un million d'euros par an, selon un rapport de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, relayé par Rue89. Le coup dur. Mais c'était sans compter sur le trèfle à quatre feuilles de Jean-Louis Borloo.

    L'ancien ministre et le Parti radical ont passé un accord financier et électoral avec un inconnu parti écologiste, Le Trèfle. La manoeuvre leur permet de récupérer 800 000 euros avant les législatives.

  3. Juin, c’est déjà l’après Sarkozy …

    Sur sciencespotv.blog.lemonde.fr

    Que le chef de l’Etat soit réélu ou pas, après l’élection présidentielle, ce sera déjà l’après-Sarkozy. Le président de la République ne pourra pas se représenter en 2017 s’il parvient à garder l’Elysée en mai, et il est peu probable qu’il le fasse en cas de défaite. 

    A droite, les couteaux s’aiguisent déjà. Pour prendre le contrôle de l'UMP, on parle d'une bataille entre Jean-François Copé et François Fillon. Sur le blog de Sciences Po TV, Nicolas Davila évoque "la période de reconstruction qui s'ouvre à droite" : 

    Fillon et Copé en seront des acteurs majeurs. Une candidature aurait fait porter sur Borloo une part de responsabilité dans la défaite. En s’effaçant, Borloo se requalifie pour la suite.

    Cette position lui permet donc de se placer quoi qu'il arrive pour l'après scrutin présidentielle. 

  4. Il montre qu’il est toujours présent politiquement

    Sur lefigaro.fr

    Une des craintes du candidat qui se retire de la course à l'Elysée, c'est de ne plus exister politiquement. Le scrutin présidentiel est si important en France qu'il est difficile de prendre sa part du gâteau politique en dehors. 

    Pour contourner cela, Jean-Louis Borloo s'agite. Il se déplace, fait des déclarations, et ... des propositions. Même s'il n'est pas candidat, l'ancien ministre compte bien donner son avis. Le 5 février il présentait "111 propositions". 

    Une manière d'exister dans le paysage politico-médiatique mais aussi de se placer pour les législatives. Le patron du Parti radical pose ainsi des conditions pour un accord avec l'UMP. 

  5. Soutenir Bayrou ? Pas au programme …

    Sur lexpress.fr

    Prendre ses distances avec Nicolas Sarkozy, cela signifie-t-il pour autant soutenir François Bayrou ? Surement pas. Pour plusieurs raisons : 

Du rab sur le Lab

PlusPlus