Bruno Gollnisch explique que les Femen et les journalistes du Petit Journal ont bien cherché les violences dont ils ont été victimes

Publié à 19h48, le 04 mai 2015 , Modifié à 19h48, le 04 mai 2015

Bruno Gollnisch explique que les Femen et les journalistes du Petit Journal ont bien cherché les violences dont ils ont été victimes
© Captures d'écran BFMTV

"Le militant du Front national est absolument exemplaire." Ce lundi 4 mai, alors que le bureau exécutif du Front national doit statuer sur le cas Jean-Marie Le Pen, son plus fidèle soutien revient sur les débordements qui ont accompagné le défilé frontiste du 1er mai . Cela tombe bien, Bruno Gollnisch est partie prenante de l'un d'eux puisque c'est à l'origine d'une altercation avec l'eurodéputé que trois journalistes du Petit Journal se sont fait "tabassés", selon les mots de Yann Barthès.

Sur iTÉLÉ, l'élu FN refuse de condamner les violences commises par plusieurs militants à l'égard des reporters. Il dit :

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Je condamne surtout les procédés de flicage et je peux comprendre l'énervement de mes militants. Voilà.

 

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Le 1er mai, Bruno Gollnisch n'avait pas apprécié de se voir enregistrer par une perche, ce qui l'avait poussé à user d'un parapluie pour taper la caméra d'un journaliste . Mais l'élu "déconseille" quand même "formellement" aux militants de taper les journalistes. Il ajoute :

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Quand on se comporte en provocateur, que ce soit pour les Femen, ou pour ce que je n'ose dire vos confrères, on doit s'attendre à des réactions de la part du provoqué.

 

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C'est suivant ce même principe action / réaction que Bruno Gollnisch s'en prend donc aux Femen qui ont perturbé le discours de Marine Le Pen . Après tout, ces activistes "ne veulent pas que l'on fasse de différences entre les sexes", commence Bruno Gollnisch. Sous-entendu, la violence avec laquelle elles ont été interceptées par le service d'ordre du FN n'est pas anormale.  

L'élu explique :

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Il ne faut pas s'étonner quand elles se livrent à des comportements injurieux, provocateurs, qu'elles font des saluts nazis, etc., qu'elles s'indignent d'être touchées autrement qu'avec une fleur. Il faut savoir : ou est-ce qu'on est partisan de la vieille courtoisie française, qui est effectivement très tolérante avec les dames qui se conduisent comme des dames, ou bien on est une militante qui vient perturber une manifestation parfaitement légale, une provocatrice.

 

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Tout serait donc de la faute des Femen et des journalistes. D'ailleurs, le militant frontiste lambda est plutôt cool du point de vue de Bruno Gollnisch qui explique que ce militant-là est "d'une patience archangélique".

Il conclut en expliquant "qu'en Irlande ou en Algérie, on prend des fusils et on fait des attentats". Certes. De ce point de vue, les Femen et les journalistes du Petit Journal s'en sortent finalement plutôt bien.

Du rab sur le Lab

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