Ce moment où Éric Ciotti réclame "plus de République" que de religion en France

Publié à 10h50, le 04 août 2016 , Modifié à 10h54, le 04 août 2016

Ce moment où Éric Ciotti réclame "plus de République" que de religion en France
Éric Ciotti © AFP

"Le XXI e siècle sera mystique ou ne sera pas" aurait déclaré un jour André Malraux. Certes, pourquoi pas. L'importance de la place donnée à la religion, de gré ou de force, dans notre quotidien, est, il vrai tout à fait notable. Mais il ne faudrait tout de même en abuser, semble ajouter ce jeudi 4 août Éric Ciotti.

Invité de France Info , le député LR des Alpes-Maritimes, rappelle à quel point il est opposé à tout financement public du culte musulman. D'ailleurs, l'élu de droite en a marre d'entendre parler de religion. Il dit :

 

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Dans le contexte actuel, ce n'est pas plus de religion qui est nécessaire, ce ne sont pas plus de mosquées qui sont nécessaires, c'est plus de République, plus de valeurs de la République qu'il faut inculquer à ceux qui aujourd'hui témoignent ce déficit de valeurs de la République. Il faut qu'on enseigne avec plus de force ce qu'est la France, ce qu'est notre histoire, à ces jeunes Français qui sont français juridiquement mais qui ne sont pas français dans leur culture, dans leur identité. Au lieu d'aller vers cet excès permanent de discours où il faut plus de religion, moi je dis qu'il faut plus de République.

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Il s'agit pour Éric Ciotti de répondre à Manuel Valls qui, dans une tribune publiée dans Libération  mardi 2 août évoquait l'hypothèse d'une "forme de financement public" pour l'islam en France.

Il ne faudrait donc pas se tromper dans l'interprétation des propos du député LR. Quand Éric Ciotti suggère qu'il faut moins de religion, il veut surtout dire qu'il faut moins d'islam. On pouvait s'en douter de la part d'un élu Les Républicains qui souhaite faire inscrire la Constitution les racines chrétiennes de la France .

Sur France Info, Éric Ciotti des Alpes-Maritimes estime que "la réponse au terrorisme" est de rester fidèle à ces racines. "Qui peut nier que la France a des racines chrétiennes depuis 2.000 ans ?" demande-t-il. 

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