Ceci n’est pas une blague : des députés lancent l’association parlementaire des amis du Saké japonais

Publié à 16h22, le 15 mai 2013 , Modifié à 16h40, le 15 mai 2013

Ceci n’est pas une blague : des députés lancent l’association parlementaire des amis du Saké japonais

INSOLITE - C’est un tweet, discret, qui a révélé ce mercredi 15 mai, l’initiative. Gilbert Le Bris, député PS du Finistère, a ainsi annoncé sur le réseau social :

Je viens de co présider , avec B. Le Roux et D. Quentin , le lancement de l'association parlementaire des amis du saké japonais.

— gilbertlebris (@gilbertlebris) 15 mai 2013

Après l’association des parlementaires fan de Tintin, ou celle des amateurs de cigares, voici donc l’association parlementaire des amis du saké japonais, du nom de cette boisson alcoolisée faite à base de riz. Une association qui sera donc présidée par Gilbert Le Bris.

L’élu socialiste, vice-président du groupe d’amitié France-Japon, a organisé, ce mercredi 15 mai, une petite réception pour lancer le mouvement. Pour l’occasion, il était accompagné de Bruno le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée mais aussi président du groupe d’amitié France-Japon, ainsi que de son prédécesseur à la tête de ce groupe d’amitié, l’UMP Didier Quentin.

Contacté par le Lab, Gilbert Le Bris revient sur la genèse de cette association :

Cela s’est fait dans le cadre du groupe d’amitié France-Japon.

On a eu l’occasion d’aller au Japon il y a deux ans. On l’avait promis aux députés japonais.

Il s’agit donc de la réalisation d’une promesse. On avait visité la région de Fukushima, productrice de saké, et on voulait les aider.

Faisant le parallèle entre l’importance du vin en France et celle du saké au Japon, le député poursuit :

Le saké a la même importance que le vin et est assez mal connu. Ce n’est pas l’alcool que l’on vous sert en fin de repas dans les restaurants chinois, même s’il a le même nom (rires).

Les députés japonais étaient demandeurs d’échanges via les IGP, les indications géographiques protégées.

Pour Gilbert Le Bris, il s’agit donc de "mobiliser" ses collègues parlementaires "autour de la notion d’échange". "Ils font de même au Japon", assure le député et maire de Concarneau.

Objets de critiques, ces associations sont souvent pointées du doigt comme étant liées à des lobbys. Ici, ce n’est pas le cas, assure au Lab le député qui précise que "l’association est financée uniquement par ses membres".

 

Du rab sur le Lab

PlusPlus