Christian Estrosi dénonce les "petits accords sous le manteau entre certains FN et radicalisés des Républicains" aux législatives

Publié à 09h57, le 17 octobre 2017 , Modifié à 09h57, le 17 octobre 2017

Christian Estrosi dénonce les "petits accords sous le manteau entre certains FN et radicalisés des Républicains" aux législatives

J’ACCUSE - S’il a lancé son mouvement – un peu comme tout le monde en fait – Christian Estrosi reste membre des Républicains. Pour l’instant. Il votera de ce fait lors de l’élection pour la présidence du parti même s’il refuse de dire pour qui. Mais ce ne sera vraisemblablement pas pour Laurent Wauquiez puisque le maire de Nice fulmine contre la frange "radicalisée" de LR et vise particulièrement Sens commun.

Invité de BFM TV ce mardi 17 octobre, le maire LR de Nice, qui a apprécié l’interview d’Emmanuel Macron sur TF1 le jugeant de droite, ne comprend pas que son parti veuille exclure le Premier ministre Edouard Philippe "qui est de droite et qui fait des réformes de droite" et qu’à l’inverse, d’autres qui fricotent avec le FN ne soient pas menacés. Ainsi accuse-t-il des candidats LR aux législatives d’avoir pactisé avec des frontistes pour "s’assurer de leur élection" :

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Voilà pourquoi, aujourd’hui, qu’il y ait des bureaux politiques où l’on met à l’ordre du jour l’exclusion du Premier ministre issu de notre famille politique, qui est de droite et fait des réformes de droite et d’un autre côté, la proximité avec Sens Commun, le fait qu’aux législatives, il y ait eu des petits accords sous le manteau entre certains Front national et radicalisés des Républicains pour s’assurer de leur élection au deuxième tour. Il faut tout mettre sur la table.

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Pour autant, il ne livre aucun indice sur l’identité de ces "radicalisés des Républicains" qui se seraient faits élire grâce au Front national.

"Nous nous sommes éloignés de nos fondamentaux", poursuit Christian Estrosi qui souligne que Sens Commun, affilié à LR, appelle à dialoguer notamment avec Marion Maréchal-Le Pen qu’il a lui-même affronté au nom de LR aux régionales en 2015. "C’est inacceptable", peste l’ancien patron de la région PACA.

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