Christian Vanneste : "C’est une Thatcher qu’il a manqué à la France"

Publié à 21h23, le 08 avril 2013 , Modifié à 21h23, le 08 avril 2013

Christian Vanneste : "C’est une Thatcher qu’il a manqué à la France"
(Reuters)

Devant les caméras de télévision, comme sur les radios, les réactions s'enchaînent au sujet de la mort de Margaret Thatcher. Certains critiquent, comme Jean-Luc Mélenchon, mais la majorité de la classe politique rend hommage à "la "Dame de fer", signalant toutefois parfois des distances avec les idées de l'ancienne chef de l'Etat britannique.

Du côté de Christian Vanneste, c'est une véritable déclaration d'amour qu'il a publié sur son blog à l'égard de Margaret Thatcher. Critiquant le pouvoir actuellement en place et tout ceux qui se sont succédé depuis le général De Gaulle, l'ancien député estime que"c’est une Thatcher qu’il a manqué à la France."

Dans un billet de blog titré "Maggie for ever", il raconte son admiration pour l'ancienne dirigeante conservatrice : 

Le souvenir de Maggie resurgit pour souligner toute la distance qui sépare le Politique du politicien, l’Homme d’Etat du démagogue professionnel. Depuis De Gaulle, la France n’a plus été dirigé par un homme d’Etat exceptionnel.

De Margaret Thatcher, il dit successivement que c'est "la femme qu’il fallait devant l’épreuve, que ce soit la guerre ou la crise", l"’esprit de résistance qui est au coeur de l’âme anglaise". Et souligne qu'elle a "vaincu la dictature militaire argentine qui ne s’en est pas relevée, combattu le terrorisme irlandais comme tout démocrate doit le faire face à la violence politique, brisé le carcan socialiste de l’Etat-Providence et de la toute puissance syndicale" :

La fille de prédicateur méthodiste était, avec rigueur, passionnément attachée au destin du Royaume. Elle mettait au service de cette mission une volonté de fer qui lui a valu son surnom.

Femme de conviction, elle possédait une vision claire des valeurs indispensables à la bonne santé d’un pays : l’intégrité, la loyauté, la persévérance, le goût du travail et la reconnaissance du mérite et de l’effort, la responsabilité individuelle, avec pour clef de voute, cette liberté qui dynamise l’économie et anime la politique.

Du rab sur le Lab

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