Comment ne pas trop se réjouir de la baisse du chômage quand on est dans l'opposition

Publié à 19h24, le 26 octobre 2015 , Modifié à 19h24, le 26 octobre 2015

Comment ne pas trop se réjouir de la baisse du chômage quand on est dans l'opposition
© Giphy

Incroyable mais vrai : le chômage a baissé en France en septembre 2015. Mieux, il a connu son plus fort recul depuis fin 2007 , avec 23.800 personnes sans aucune activité de moins en métropole (-0,7%). Le nombre de chômeurs en catégorie A est de 3,55 millions, 3,81 millions en comptant l'Outre-mer.

Si la gauche se félicite dans son ensemble, forcément, à un mois et quelques des élections régionales, la droite et l'extrême droite sont un chouïa embêtées pour commenter ces chiffres. Mais les ténors de l'opposition ont des arguments pour expliquer que cette baisse n'en est pas vraiment une.

Éric Woerth est l'un des premiers à réagir. Sur BFMTV, l'ancien ministre du Travail lance :

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Faire baisser un peu ce qu'on a fait augmenter beaucoup, c'est une escroquerie.

 

"

Autrement dit, le gouvernement a intérêt à ne pas trop la ramener vu que le chômage a énormément augmenté depuis l'accession au pouvoir de la gauche.

L'ancien ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau s'étonne quant à lui que cette baisse intervienne à quelques semaines d'une échéance électorale.

D'autres évoquent les autres catégories de chômeurs. Ainsi, le sénateur LR Roger Karoutchi estime que l'on est "loin de l'inversion".

Il n'est pas le seul : Florian Philippot (FN) s'énerve aussi et explique que la baisse n'en est pas une si on compte l'ensemble des catégories de sans emploi.

De fait, le chômage est en augmentation concernant les catégories B (+1, 2%) et C (+1,5%).

Nicolas Bay va encore plus loin. Pour le secrétaire général du FN, il est étonnant que le nombre de radiation ait augmenté de 25% en septembre.

Du rab sur le Lab

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