Parrainages : ceux qui ont échoué

Publié à 13h52, le 13 février 2012 , Modifié à 14h55, le 13 février 2012

Parrainages : ceux qui ont échoué
Jean-Marie Le Pen, le 7 janvier 2012 (Maxppp).

Alors que François Bayrou vole au secours de Marine Le Pen avec l'idée d'une concertation entre partis politiques afin de lui permettre d'obtenir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidentielle, Dominique Voynet déclare sur Europe 1 que "Le Pen a sous estimé les difficultés".

Petit rappel de candidats malheureux à la présidentielle, faute de soutiens suffisants.

  1. Le Pen en 1981

    Sur conseil-constitutionnel.fr

    Depuis la réforme des parrainages en 1976, un candidat doit impérativement obtenir 500 signatures d'élus pour pouvoir y participer. En 1981, Jean-Marie Le Pen ne peut se présenter à l’élection présidentielle.

    Pourtant, le président du Front national affirmait le 8 décembre 1980 avoir recueilli 480 parrainages d’élus et se disait sûr de "franchir la barre des 500 signatures".

    Jean-Marie Le Pen a ensuite présenté une réclamation contre la décision arrêtant la liste des candidats à l'élection du Président de la République. Cette réclamation a été rejetée par le Conseil consitutionnel le 11 avril 1981.

  2. Pasqua en 2002

    Sur discours.vie-publique.fr

    Charles Pasqua annonce sa candidature à l'élection présidentielle le 28 janvier 2002, malgré plusieurs mises en examen dans des affaires politico-financières (Angolagate, affaire Elf notamment).

    Il ne parvient pas à réunir les 500 signatures nécessaires à sa candidature, et déclare dans un discours le 3 avril 2002 : "Tout aura été fait, au cours des trois dernières années, après les élections européennes de 1999, pour m'empêcher d'être candidat".

  3. Dupont-Aignan en 2007

    Sur lefigaro.fr

    En mars 2007, Nicolas Dupont-Aignan doit renoncer à être candidat à la présidence de la République faute d'avoir obtenu les 500 signatures d'élus. Il transforme alors "Debout La République " en parti politique, mais votera quand même pour Nicolas Sarkozy au second tour.

    Cette fois-ci, il assure avoir rassemblé "plus de 450 promesses écrites" de parrainages.

  4. Le cas Cheminade

    Sur slate.fr

    Jacques Cheminade a tenté de se présenter aux cinq dernières élections présidentielles, et a réussi à franchir le barrage une fois avec 550 parrainages, en 1995. Il avait recueilli 84.969 voix, soit 0,28% des suffrages exprimés.

    Le 31 janvier 2012, Jacques Cheminade annonce à RMC : "Je sais que j'ai plus de 500 promesses de présentation (...), ce sont des promesses" mais "je pense qu'elles seront tenues".

    "On est sur le terrain depuis des mois et des mois et quand on a commencé, il n'y avait que nous, les gens de Lutte Ouvrière, et un peu ceux de (Nicolas) Dupont-Aignan", affirme son entourage.

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