Alain Juppé tenait un meeting samedi soir en Dordogne pour défendre la candidature de Nicolas Sarkozy.
Rassemblement tendu : un député ex-UMP affirme avoir été "expulsé manu militari" par le service d’ordre. De son côté l’UMP parle d’un provocateur venu régler ses comptes.
"J'ai demandé à intervenir mais j'ai été repoussé”
Sur sudouest.fr
Député ex-UMP, un temps porte-parole du candidat Dominique de Villepin, désormais rallié à François Bayrou, Daniel Garrigue n’est pas le bienvenu aux meetings de soutien à Nicolas Sarkozy.
C’est ce qu’il affirmait dimanche à l’AFP soulignant avoir été "expulsé manu militari" d’un meeting tenu par Alain Juppé à Monbazillac, en Dordogne.
Seul élu UMP du département en 2007, il déclare avoir demandé à intervernir mais avoir été "repoussé, refoulé de manière assez brutale par le service d'ordre". Il souligne que sa femme a été molestée et plaquée contre une vitre.
Mais dans Sud Ouest, des élus UMP donnent une version bien différente des faits.
"Dès l'introduction de Jérôme Peyrat, le président départemental de l'UMP, Daniel Garrigue a lancé des commentaires. C'était de toute évidence de la provocation."
Selon eux, Daniel Garrigue a voulu parler à Alain Juppé alors que celui-ci était déjà à la tribune. Et ils récusent l’expulsion puisque, d’après eux, il a pu assister à l’ensemble du meeting, "jusqu’à la Marseillaise finale".