Et Peillon impose sa réforme des vacances de la Toussaint

Publié à 13h57, le 28 juin 2012 , Modifié à 16h31, le 28 juin 2012

Et Peillon impose sa réforme des vacances de la Toussaint
Vincent Peillon, ministre qui s'impose (Maxppp)

Ce sera bien deux semaines complètes. Vincent Peillon l'avait annoncé, et ce malgré les consignes de "concertation" du Premier ministre: les vacances de la Toussaint passent de 10 jours à deux semaines.

Le Conseil supérieur de l'éducation a validé définitivement cette modification ce 28 juin. Le ministre de l'Education n'attendait plus que son accord pour modifier le calendrier de la rentrée 2012. Les vacances de la Toussaint débuteront donc le samedi 27 octobre pour finir le lundi 12 novembre au matin.

Pour compenser - car le nombre de jours travaillés reste inchangé - l'année se terminera deux jours plus tard (le 6 juillet). Un jour sera également rattrapé "en avril ou en mai".

  1. Pas d'incidence sur la date de la rentrée

    Les vacances de la Toussaint sont (...) portées à deux semaines pleines pour permettre un véritable repos au cours du premier trimestre, dont la longueur est préjudiciable à l'attention des élèves.

    Et voilà qui est fait. Dès sa prise de fonction, Vincent Peillon a annoncé l'allongement des vacances de la Toussaint, sans modifier le nombre de jours travaillés dans l'année. En 2012, ces vacances auront finalement lieu du 27 octobre au 12 novembre au matin.

    Contrairement à ce qu'il avait annoncé ["Rentrer le lundi me semble quand même plus logique"] la date de la rentrée n'est pas décalée. Ce sont les vacances d'été qui débuteront deux jours plus tard. Un jour sera rattrapé un mercredi d'avril ou de mai, selon les préférences du recteur.

    Malgré les pincettes prises par le reste du gouvernement, le ministre de l'Education avait annoncé le 15 juin cette modification du calendrier, n'attendant plus que l'aval définitif du Conseil supérieur de l'éducation.

    Une initiative pas forcément du goût de Jean-Marc Ayrault qui n'a cessé de répété que la "concertation"était de mise. Le Labavait récapitulé la partie de ping-pong entre le ministre et le chef du gouvernement.

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