Exclu : le Lab publie les 600 photos de Valérie Trierweiler expurgées par l’Elysée

Publié à 14h21, le 28 janvier 2014 , Modifié à 21h13, le 28 janvier 2014

Exclu : le Lab publie les 600 photos de Valérie Trierweiler expurgées par l’Elysée
Copie d'écran de la toute dernière photo de Valérie Trierweiler publiée sur le site de l'Elysée, supprimée le 26 janvier, quelques heures après l'officialisation de la sépération entre François Hollande et Valérie Trierweiler

PRAVDA STYLE – L’opération grand nettoyage a été lancée dimanche 26 janvier, un peu après 11 heures, quelques minutes après que le vol AF218 à destination de Bombay a décollé de l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle, avec à son bord, une certaine Valérie Trierweiler.

C’est à ce moment précis que, sur le site internet de l’Elysée, tous les contenus qui, pendant dix-neuf mois, ont rendu compte de l’activité de la Première Dame ont été purement et simplement supprimés. Renvoyés à la poubelle. C’est simple : aujourd’hui, c’est comme si Valérie Trierweiler n’avait jamais existé.

Pourtant, ces 130 contenus supprimés ont une valeur informative (et même historique) forte : ils sont le témoignage des actions engagées, à titre officiel, par la Première Dame d’alors. 

Il s’agit principalement de photos – le Lab en a recensé plus de 600. Mais également de verbatims de discours prononcés ès qualité, à l’exemple de cette intervention faite à l’ONU, en septembre 2013, ou d’événements très officiels, comme ce colloque organisé au Sénat, en juin 2013, sur les violences faites aux enfants, et placé sous son patronage.

Le Lab a décidé de récupérer un à un tous ces contenus qui racontent la présence de Valérie Trierweiler à l’Elysée - notamment via la fonction cache de Google - et de vous les présenter dans une frise chronologique ci-dessous :

Soyons clairs : nous ne disposons d’aucune autorisation pour le faire, et les photos, théoriquement, sont soumises au copyright de la présidence de la République. Nous estimons toutefois que leur valeur informative mérite cette publication non-autorisée. 

Par ailleurs, ces contenus seuls ne peuvent dessiner un quelconque bilan de la présence de Valérie Trierweiler à l’Elysée, tant ils ont été sélectionnés avec soin. Vous n’y trouverez par exemple aucune trace du fameux tweet de soutien à Olivier Falorni du 12 juin 2012.

Ce n’est pas la première fois que l’Elysée de François Hollande témoigne d’un rapport très particulier à la mémoire, notamment en ligne.

Après avoir été récupérées, puis maintenues en ligne quelques mois, les archives des publications faites à l’époque de Nicolas Sarkozy avaient purement et simplement disparu du site de l'Elysée, en janvier 2013. Les équipes de l'Elysée expliquaient alors au Lab qu'il s'agissait principalement d'une question de coût financier. Seuls quelques historiens, montrant patte blanche à la Bibliothèque nationale de France, peuvent à présent espérer y accéder. 

Petit point de précision à nos amis historiens et autres journalistes qui consulteront cette page dans l’optique de reconstituer l’agenda officiel de la Première Dame Valérie Trierweiler : les dates de notre frise chronologique sont celles de la publication des contenus sur le site de l’Elysée, qui n’est pas forcément celles des événements – il y a généralement un décalage de quelques jours.

 
Edit, 15h25: ajout de précisions sur le retrait des contenus liés à Nicolas Sarkozy.

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