François Fillon : "Est-ce que j’ai une gueule de président par intérim ?"

Publié à 12h14, le 27 septembre 2012 , Modifié à 12h28, le 27 septembre 2012

François Fillon : "Est-ce que j’ai une gueule de président par intérim ?"
(Maxppp)

François Fillon est plus que jamais en confiance. Celui qui ne cache pas vouloir gagner la présidence de l’UMP pour, dans un second temps, être candidat à la tête de l’Etat, continue sur sa lancée dans L’Express du 27 septembre. S’il est élu, pas question de n’être qu’un chef transitoire en attendant le prochain "leader naturel" de l’UMP.  Lors d’un déplacement en train le 20 septembre, il lance :

Est-ce que j’ai une gueule de président par intérim ?

Confiance également chez ses collaborateurs. L’un d’eux estime dans l’hebdomadaire que l’élection est "archi-pliée".

Dans sa position de force, François Fillon ose critiquer la "neutralité" d’Alain Juppé, qui refuse de trancher entre les deux candidats pour le moment. L’ancien Premier ministre répète qu’il  "ne voit pas trop quel est le projet" des deux hommes. Vexé, François Fillon rétorque :

Alain, il faudrait qu’il écoute les discours et lise les interviews.

On apprend également dans l’hebdomadaire que l’ex-Premier ministre – et peut-être futur chef du parti – a pensé à son futur, et tout particulièrement à la gestion de sa communication. Il aurait rencontré Christiane Stahl chargée entre 2005 et 2011 de développer la politique de communication… du Prince Albert II de Monaco. C’est elle par exemple qui a géré la couverture médiatique du mariage du Prince avec Charlene Wittstock. Christiane Stahl a également travaillé pour Jacques Chiracà la mairie de Paris et pour l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

(Christiane Stahl aux côtés du Prince Albert II en 2005 - Maxppp)

Cette confiance de François Fillon quant à son prochain statut de chef de l’opposition n’est pas nouvelle. En juillet déjà, il n’avait pas hésité à lâcher un "Je ne pense pas perdre" devant les journalistes. Quelques jours plus tard, fort de son succès dans les sondages auprès des sympathisants UMP, il recommençait :

Il n’y a pas de différence fondamentale entre un sympathisant et un militant. La proportion peut varier mais le vote ne peut pas être inversé.

Du rab sur le Lab

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