Jean-Louis Borloo accepte la main tendue par François Fillon à l'Alternative

Publié à 15h23, le 08 novembre 2013 , Modifié à 15h47, le 08 novembre 2013

Jean-Louis Borloo accepte la main tendue par François Fillon à l'Alternative
Montage Le Lab à partir de photos Maxppp.

TOUS COPAINS - Appelez cela une main tendue ou un appel du pied, l'idée est la même: François Fillon souhaite à nouveau travailler avec Jean-Louis Borloo, et Jean-Louis Borloo le lui rend bien.

Ce 8 novembre, dans une interview à l'Est Républicain (lien payant), l'ancien Premier ministre a des mots doux pour les co-leaders de l'Alternative, alliance de l'UDI ou du Modem, Jean-Louis Borloo et François Bayrou :

Je regrette le départ de Jean-Louis Borloo de l’UMP. Maintenant, ce sont nos partenaires. Nous devons construire avec eux un projet d’alternance pour rassembler les Français et résister à la montée des populismes.

Cela ne doit pas conduire l’UMP à abandonner l’objectif de représenter elle-même les valeurs du centre.

Une alliance de la droite et du centre, qui irait de François Fillon à François Bayrou ? Jean-Louis Borloo n'y est pas opposé, bien au contraire. Le patron de l'UDI, récemment allié à François Bayrou pour créer l'Alternative, était interrogé le même jour par Le Figaro dans son émission Le Talk. Il ne snobe pas du tout l'ancien Premier ministre UMP, au contraire.

Voilà ce qu'il répond à son intervieweur lorsqu'il est interrogé sur la possibilité de travailler ensemble à préparer l'alternance :

Nous on y travaille. D'abord on y travaille à l'UDI. On se réunit toutes les quatre semaines, il n'y a pas de presse, en formation de contre-gouvernement, on sort des propositions de loi, on se prépare à gouverner.

On va évidemment l'étendre à nos amis du Modem et avec l'UMP. Vous savez, c'est pas la conquête du pouvoir. Le problème, c'est se préparer à gouverner. Et être prêt, très en amont.

Voir la vidéo, à 3'45 :

François Fillon et Jean-Louis Borloo ont déjà gouverné ensemble par le passé. Notamment à partir de 2007, lorsque le premier était à Matignon, et le second à la tête d'un super-ministère de l'Ecologie.

Du rab sur le Lab

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