François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen : quand Yann Barthès se confie sur les coulisses politiques du Petit Journal

Publié à 16h04, le 08 novembre 2013 , Modifié à 16h04, le 08 novembre 2013

François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen : quand Yann Barthès se confie sur les coulisses politiques du Petit Journal
Yann Barthès et François Hollande. (Maxppp)

Ils y sont tous passés. Pendant la campagne présidentielle de 2012, aucun, ou presque, des candidats en lice pour le premier tour n’a séché ce passage obligatoire sur le plateau du Petit Journal de Canal Plus. Face à Yann Barthès, les hommes et femmes politiques ont tenté de révélé la facette "LOL" de leur personnalité.

Dans une interview au Parisien magazine de ce vendredi 8 novembre, l’animateur de ce rendez-vous quotidien revient sur les coulisses de ces interviews pré-élection présidentielle, révélant un pan plus léger de la communication politique. 

>> Sarkozy, "une bête de télé"

Interrogé au départ sur l’identité des "bons clients" politiques qu’il avait reçu pendant la campagne élyséenne, Yann Barthès commence par parler de Nicolas Sarkozy. Et concède d’emblée, même s’il reconnait que "ce n’est pas un scoop", que l’ancien chef de l’Etat est "une bête de télé".

Face à celui qui était encore à l’Elysée, Yann Barthès confie un échange tendu et musclé.

Il a voulu savoir ce que j’avais dans le ventre. On n’a pas échangé un mot pendant les quatre minutes de pause pub, qui restent les minutes les plus longues de ma vie.

>> Hollande, "mal à l’aise"

Quant à celui qui allait devenir, quelques semaines plus tard, président de la République, François Hollande, Yann Barthès confie, "au départ", qu’il était "mal à l’aise et un peu langue de bois".

Mais, à la différence de Nicolas Sarkozy, à la coupure pub, l’animateur raconte que Christian Gravel, l’un de ceux qui gérait la communication de la campagne et le fait aujourd’hui à l’Elysée, est venu distiller un petit conseil à François Hollande.

Pendant la publicité, son conseiller, Christian Gravel, est venu lui dire à l’oreille : "C’est une émission pour les jeunes".

Et Yann Barthès de reconnaitre :

Du coup, il s’est détendu.

>> Le Pen, "donner l’image de quelqu’un de cool"

Enfin, l’animateur de la chaîne cryptée en vient à parler de Marine Le Pen. Et semble ne pas avoir été convaincu par la sincérité de la présidente du Front national.

Il raconte ainsi :

Marine Le Pen, elle, riait tout le temps, jusqu’aux larmes et sans raison véritable. Elle voulait, je pense, donner l’image de quelqu’un de cool.

>> Bayrou, "pas terrible"

Interrogé pour savoir quel candidat à la présidentielle s’était le "moins bien débrouillé", Yann Barthès répond sans ambage : François Bayrou.

Et développe :

Bayrou, c’est pas terrible. Lui, il aurait fallu que quelqu’un vienne lui parler à l’oreille pendant la pub ! Mais je crois qu’il n’écoute personne…

BONUS TRACK : Blacklisté chez Dupont-Aignan

Après avoir demandé à Yann Barthès son sentiment sur les politiques qu’il a reçu, le Parisien magazine a interrogé Anne Hidalgo, Roger Karoutchi et Nicolas Dupont-Aignan pour leur demander ce qu’ils pensaient du Petit Journal.

Et si Nicolas Dupont-Aignan convient d’abord que certaines images de lui l’ont "fait sourire", le président de Debout la République ne veut plus voir les équipes du Petit Journal.

Aussi explique-t-il :

Je ne veux pas passer pour un censeur mais, comme Jean-Luc Mélenchon, je n’ai plus envie d’autoriser la présence des caméras du Petit Journal dans les manifestations liées à mon parti, Debout la République. La plaisanterie a assez duré.

Du rab sur le Lab

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