Anne Hidalgo est lancée dans la course à la mairie de Paris pour les élections municipales de 2014 et l'élue parisienne a présenté son initiative ce mardi devant des élus et militants parisiens.
Devant le Petit Bain, établissement flottant de la capitale, la première adjointe de Bertrand Delanoë a confirmé les informations révélées dimanche par le Journal du dimanche. Elle sera bien candidate pour devenir maire de Paris.
Elle l'a dit devant une assemblée de 400 personnes, regroupant des proches, des élus et militants parisiens ainsi que quelques personnalités amies comme Raphaël Mezrahi, Ève Ruggiéri ou Laure Adler. Mais sans Bertrand Delanoë, soutien déclaré de sa première adjointe.
Une stratégie de lancement bien rôdée : après un sondage favorable dimanche, Anne Hidalgo confirme donc sa candidature ce mardi dans un cadre semi-privé, l'explique en interview au Parisien mercredi, sera présente à l'antenne d'Europe 1 et tiendra dans la foulée un point presse.
Pour diriger sa campagne, Anne Hidalgo a évoqué deux noms. Tout d'abord celui de Jean-Louis Missika, actuel adjoint à Paris chargé de l'innovation, de la recherche et de l'université. Il sera à la direction d'Oser Paris, l'association qui va encadrer la campagne de la candidate.
L'élue parisienne a aussi cité François Dagnaud, aujourd'hui chargé de l’organisation et du fonctionnement du Conseil de Paris, de la propreté et du traitement des déchets, qui sera lui à la tête du conseil stratégique de la campagne.
Dans Le Parisien à paraître mercredi, elle explique sa démarche. Anne Hidalgo souhaite notamment faire campagne au delà des frontières du périphérique, avec une équipe qui ne sera pas composé uniquement de parisiens : "Nous devons partager entre tous les élus de gauche des propositions sur notre destin commun au niveau de la métropole".
Mais la candidate devra peut être composer avec d'autres candidats de son camp. Elle est favorable au principe de "primaires ouvertes", s'il y a "plusieurs candidatures au sein du PS parisien. "Je suis favorable à ce que ces candidatures soient départagées par les citoyens et non par les appareils politiques", dit-elle.
Elle se dit également "favorable"à ce que "les Verts y participent" mais "à condition que l'on se retrouve ensuite dès le premier tour sur des listes communes". Au mois de mai, elle prevenait déjà amicalement Cécile Duflot au sujet d'une éventuelle candidature : "si elle vise la mairie de Paris, on se retrouvera".