Hollande, Sarkozy, Le Pen et Bayrou se partagent le gâteau

Publié à 17h03, le 17 janvier 2012 , Modifié à 12h25, le 18 janvier 2012

Hollande, Sarkozy, Le Pen et Bayrou se partagent le gâteau
Montage le Lab à partir de photos Maxppp et Flickr.

C'est l'expression à la mode chez les politiques, les sondeurs et les journalistes. A les entendre, la campagne éléctorale se résumera bientôt à un combat à quatre.

Les courbes d'intentions de vote de François Hollande et Nicolas Sarkozy se rapprochent lentement. Marine Le Pen se maintient autour de 20%. La campagne de François Bayrou décolle dans les sondages. Tous les autres sont loin derrière.

Le Lab fait monter la pâte et vous livre la recette de cette métaphore culinaire.

  1. L'expression à la mode dans les rédactions

    Sur marianne2.fr

    Le Lab vous propose cinq liens qui vont dans le sens de cette théorie :

  2. L'écart entre Sarkozy et Hollande se resserre lentement

    Sur lejdd.fr

    François Hollande, le candidat du PS, reste le grand favori des sondages. Mais Nicolas Sarkozy est un peu moins dans les choux que pendant la primaire socialiste. Sa courbe d'intentions de vote au premier tour se rapproche lentement de celle de François Hollande.

    Prudence cependant : le baromètre Ifop pour Europe1, Paris Match et Public Sénat rendu public mardi  indique un petit décrochage de Sarkozy (- 2 points) à 24% alors que François Hollande se maintient à 28%. 

  3. Le Pen talonne Sarkozy

    Sur publicsenat.fr

    Quatre petits points. A en croire les sondages, si le premier tour avait lieu demain, un électeur sur cinq voterait pour Marine Le Pen. La candidate du Front National n'a plus que quatre points de retard sur le Président.

    Selon un autre sondage, TNS Sofres pour Le Monde,  rendu public le 12 janvier, 26% des sondés espèrent Marine Le Pen au second tour.

    Depuis le printemps dernier, la fille de Jean-Marie Le Pen se maintient à très haut niveau. Elle tourne autour des 20 % : 21% le 19 mai, 17% le 20 octobre, à nouveau 20% aujourd'hui.

    Mais, encore une fois, prudence avec ces sondages, près de la moitié de l'électorat (46%) peut changer d'avis. Rien n'est joué. Et pour rappel, en 2007, son père a récolté 10,4% des suffrages exprimés. 

    Dans le roman de politique fiction sorti le 11 janvier, Panique à l'Élysée, l'ancien porte-parole de l'UMP, Dominique Paillé - qui fait les yeux doux à Bayrou - imagine un second tour Bayrou-Le Pen.

  4. Bayrou décolle, comme en 2007

    Sur lemonde.fr

    Pour l'instant, si on s'en tient aux chiffres, c'est plus un combat à trois, qu'un quatre-quarts. Le candidat du Modem est loin derrière Marine Le Pen, à 12,5% des intentions de vote, selon le baromètre Ifop

    Mais 12,5% est très exactement son niveau de sondage, au même moment, il y a cinq ans . Or, pour rappel, à l'arrivée, en avril 2007, presque 7 millions de Français avaient voté pour lui, soit 18,5% du corps électoral.

    A tel point que le 8 janvier, sur Europe 1, un  témoin averti de la vie publique, l'ancien sherpa de François Mitterrand, Jacques Attali a ouvertement pronostiqué lui aussi une élimination des candidats de l'UMP et du PS.

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    Cette élection n’est pas jouée. [..] On ne peut pas exclure un second tour Bayrou - Le Pen.

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  5. Mélenchon espère les rejoindre

    Sur lejdd.fr

    Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) et Philippe Poutou (NPA, le successeur besogneux de Besancenot) font 1% d'intention de vote. À eux deux.

    Les candidatures de Jean-Pierre Chevènement (MRC), Corinne Lepage (Cap 21), Frédéric Nihous (CPNT), Christine Boutin (PCD) et Nicolas Dupont-Aignan (DLR) sont statistiquement lilliputiennes.

    Dominique de Villepin (République Solidaire) culmine à 2% d'intentions de vote.

    Eva Joly (Europe-Écologie, les Verts) a beau se dire "déterminée ", les sondages sont en chute en libre : - 4 points depuis juillet. De 7% d'intentions de vote, elle est passée à 3%. 

    Le seul à pouvoir venir rajouter sa sauce (piquante) au quatre-quart est donc Jean-Luc Mélenchon. Le candidat du Front de Gauche peut espérer jusqu'à 10% selon Frédéric Dabi, l'un des experts en sondage du Lab, directeur du département Opinion de l'Ifop, joint ici par leJDD.fr. Mais pour l'instant, même s'il gagne 1,5 points dans le baromètre IFOP , il n'est qu'à 7,5%.

    CITATION extraite d'un article du Figaro.fr

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    La table à quatre que vous (les médias, NDLR) avez installée, ça m'arrange.

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