Intervention au Mali : nouvelle occasion pour Marine Le Pen d’accuser le Qatar

Publié à 09h44, le 18 janvier 2013 , Modifié à 10h21, le 18 janvier 2013

Intervention au Mali : nouvelle occasion pour Marine Le Pen d’accuser le Qatar
Marine Le Pen. (Reuters)

Depuis plusieurs mois, Marine Le Pen accuse le Qatar. En septembre 2012, la présidente du Front national dénonçait le pays du Golfe comme étant "un cheval de Troie de l’islamisme" et accusait l’émir du Qatar de financer le fondamentalisme en France.

L’intervention française au Mali est pour la dirigeante frontiste une nouvelle occasion de  pointer du doigt le Qatar, pourtant allié de la France. 

Et si la présidente du FN, a jugé vendredi sur France Info que les dirigeants français successifs avaient "une lourde responsabilité" dans l'armement des islamistes au Sahel, elle a souligné le rôle du pays du Golfe :

J’aimerais mettre doigt sur incohérence. Nous sommes alliés du Qatar, pays qui a armé tous les islamistes du monde en toutes circonstances.

On lui a ouvert les portes de la France et de nos industries stratégiques.

Or l’on sait que le Qatar est du coté des islamistes.

Et d’ajouter, pointant la responsabilité des politiques français dans cette relation franco-qatarienne :

Aujourd’hui, Doha est devenue la capitale de villégiature des élites françaises.

Toutes les semaines, élus UMP ou du PS se succèdent au Qatar.

Par ailleurs, Marine Le Pen a regretté la chute des régimes autoritaires libyens et tunisiens, englobant même la Syrie :

La Tunisie, la Libye, la Syrie, étaient des régimes critiquables mais laïques qui contribuaient à contenir la menace islamiste.

Par conséquent, en faisant chuter ces régimes, on aidait à la propagation et au surarmement des fondamentalistes islamiques.

 

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