Printemps arabes : Guaino évoque une "erreur de jugement"

Publié à 10h50, le 18 janvier 2013 , Modifié à 10h55, le 18 janvier 2013

Printemps arabes : Guaino évoque une "erreur de jugement"
Henri Guaino, à l'assemblée, le 15 janvier 2013. (MaxPPP)

MEA CULPA COLLECTIF - L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino a reconnu vendredi 18 janvier sur les ondes de Radio Classique une possible "erreur de jugement" sur les printemps arabes.

Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement, en jugeant trop vite les printemps arabes qui ont déstabilisé effectivement.

Pour de bonnes et de mauvaises raisons. La suite de l'histoire n'est pas aussi belle qu'on pouvait le penser à l'époque. 

Le député UMP des Yvelines poursuit :

Ce qui se passe en Tunisie, en Egypte, en Syrie contribue évidemment à alimenter les mouvements jihadistes, à alimenter le désordre, à déstructurer la lutte contre le terrorisme dans toute cette région.

Oui, tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes.

Pour autant, l'ancienne plume sarkozyste défend l'intervention en Libye de Nicolas Sarkozy en affirmant que le pays était déjà "désagrégé bien avant que la France n'intervienne parce que c'est un Etat qui reposait sur des bases tribales et qu'une partie du pays, notamment du côté de Benghazi" faisait sécession, influencé par l'"onde de choc" des révolutions tunisienne et égyptienne :

A ce moment-là, est survenue une guerre civile durant laquelle le colonel Kadhafi a menacé d'écraser dans le sang une partie de sa population.

Et c'est à ce moment-là que, pour éviter un bain de sang, la France, accompagnée d'autres pays, est intervenue.

Du rab sur le Lab

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