Interview à la Provence : Karine Berger ne se préoccupe pas tellement de Twitter

Publié à 19h31, le 21 juin 2013 , Modifié à 19h36, le 21 juin 2013

Interview à la Provence : Karine Berger ne se préoccupe pas tellement de Twitter
Karine Berger le 22 mars 2013. (MaxPPP/Virgile)

MOI, JE BOSSE - La députée PS des Hautes-Alpes Karine Berger a provoqué de nombreuses moqueries sur Twitter vendredi matin avec une interview dans le journal La Provence  datée de dimanche dernier où elle se présente comme "extraordinairement influente". Karine Berger y déclarait notamment :

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Ma voix a fortement porté et le Président de la République l'a entendue.

De même pour la loi bancaire. J'avoue que cette capacité à faire bouger les lignes dès la première année de mon élection a sans doute surpris...

C'est aussi le fruit de ma motivation, de mon ambition et de mon énergie.

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La députée, moquée pour un supposé manque d'humilité, a finalement pu être contactée par le Nouvel Observateur auprès de qui elle pointe d'abord "des maladresses", sans exclure que le journaliste de La Provence, Maurice Fortoul n'a pas retranscrit ses propos "de façon très exacte".

Avant de convoquer un autre argument, plus massif : Twitter, c'est un peu le cadet de ses soucis.

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Ce qui se dit sur Twitter me concernant n'est pas ma première préoccupation. J'ai une attaque sur Twitter, j'en aurai d'autres !

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La raison de ce détachement ? La députée a un emploi du temps super sérieux, et super chargé. Bref, elle a mieux à faire.

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J'ai été assez étonnée des réactions sur Twitter. Mais en proportion, je reçois beaucoup, beaucoup plus de messages et de lettres sur la question des retraites.

J'ai passé la journée (de vendredi) avec la ministre Anne-Marie Escoffier venue à Gap pour les Etats généraux de la ruralité, et je ressors tout juste d'une cérémonie très émouvante en hommage à Jean Moulin.

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Karine Berger persiste et signe à se décrire en bourreau de travail, au point de décliner l'invitation à dîner du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, comme elle l'assurait à La Provence .

Et supporte mieux la critique des internautes que celle du président de l'Assemblée, Claude Bartolone, comme le rapporte Le Monde dans son édition du week-end .

Ce dernier s'énervait de voir qu'une dizaine de députés avaient appelé dans les colonnes du Nouvel Observateurà la fin des privilèges des parlementaires  :

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Je commence à en avoir ras le bol de ces députés qui veulent se faire une réputation sur le dos de tous les autres !

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Ces propos ont rendu Karine Berger furieuse. Selon Le Monde, celle-ci s'est exclamé devant témoins en les apprenant :

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Il a vraiment dit ça ? C'est inacceptable ! On ne peut pas dire ce que l'on veut sans se faire insulter !

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La députée a ensuite pris à partie un ou plusieurs membres du cabinet du Président de l'Assemblée nationale. Histoire de montrer qu'elle n'est pas du genre à se faire marcher sur les pieds.

Du rab sur le Lab

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