"Investisseurs, fuyez : Hollande est là !" : les bons conseils de The Economist

Publié à 15h31, le 22 juin 2012 , Modifié à 15h31, le 22 juin 2012

"Investisseurs, fuyez : Hollande est là !" : les bons conseils de The Economist
François Hollande à Rome, le 14 juin (Maxppp)

Dans un article à paraître samedi 23 juin, le journal The Economist critique la politique de François Hollande. Selon l’hebdomadaire britannique, "la France ira dans la mauvaise direction plus rapidement qu’on ne le redoutait".

  1. "Plus proche de la Grèce que de l'Allemagne"

    Sur http://www.economist.com

    La presse étrangère en remet une couche contre François Hollande. En avril, The Economist écrivait déjà un pamphlet contre "le dangereux Monsieur Hollande".

    Dans son édition à paraître le 23 juin, l'hebdomadaire récidive et met en garde contre la politique du président français :

    Les investisseurs tremblent : François Hollande est en passe de conduire la France dans la mauvaise direction plus rapidement que ce qui était redouté.

    Le papier de l’hebdomadaire commence par cette phrase. Vient ensuite une critique de la politique économique du président de la République. Il cite les marchés qui voient la France devenir davantage "comme la Grèce et l’Espagne" que "comme l’Allemagne et l’Autriche".

    La politique concernant les dépenses publiques du gouvernement français ne convint pas le journaliste :

    Loin de réduire les dépenses du secteur public qui représentent 56% du PIB, soit la plus grosse part de la zone euro, il semble vouloir l’augmenter. Avec cette politique, il fait l’inverse des autres pays européens.

    Cela ne fera rien pour améliorer la compétitivité en France qui, comme le montre le déficit de sa balance commerciale, a déclinée.

    Et l’hebdomadaire de comparer François Hollande à François Mitterrand :

    Au final, monsieur Hollande va être confronté à la réalité, tout comme Mitterrand. Une France affaiblie n’a pas d’autre choix que de recourir à des réformes structurelles et libéraliser son économie.

    Il avait fallu deux ans à Mitterrand pour s’en apercevoir, il faudra certainement moins de temps à Hollande. Entre temps, le puissant président Hollande aura fait beaucoup de dégâts dans son pays.

Du rab sur le Lab

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