Pour Taubira, il n'y a pas de conflit avec Batho

Publié à 13h48, le 22 juin 2012 , Modifié à 15h15, le 22 juin 2012

Pour Taubira, il n'y a pas de conflit avec Batho
Christiane Taubira à la sortie du conseil des ministres (BFM TV).

Vendredi s'est tenu le premier Conseil des ministres post-remaniement. L'occasion de revenir sur les ajustements opérés par Jean-Marc Ayrault et François Hollande. Christiane Taubira récuse les informations qui relatent une mésentente entre elle et Delphine Batho.
En effet, la ministre déléguée auprès de la Garde des Sceaux a quitté ce ministère pour celui de l'Ecologie. De nombreux échos indiquent que la relation entre les deux femmes était pour le moins compliqué. Mais pour Christiane Taubira : "il ne s’est strictement rien passé avec madame Batho".

  1. "Mme Batho a de très grands talents"

    Sur bfmtv.com

    A la sortie du Conseil des ministres, les questions ont fusé vers Delphine Batho et Christiane Taubira. Objet de la curiosité des journalistes : la relation, apparement dégradée, entre les deux ministres pendant leur mois de cohabitation au ministère de la Justice. 

    La première a filé sans répondre aux questions. Christiane Taubira, elle a répondu aux questions de BFM TV. Et elle assure que, contrairement aux informations publiées dans la presse,"il ne s'est strictement rien passé avec madame Batho". Elle dresse même quelques louanges à la nouvelle ministre de l'Ecologie : 

    Mme Batho a de très grands talents. La preuve, c’est que le Président et le Premier ministre ont vu à quel point elle pouvait déployer ses talents, mais il ne s’est strictement rien passé et ceux qui ont construits des fables en sont quittes simplement pour trouver un autre sujet.

    Voir la sortie du Conseil des ministres en vidéo : 

    Pourtant, comme le racontait le Lab, depuis plusieurs jours, les échos sur la mésentente entre Delphine Batho et Christiane Taubira se sont multipliés. "Je ne suis au courant de rien", déplorait Delphine Batho dans le Canard Enchaîné, selon ses collègues. Dans Mediapart, "la situation devenait invivable", assurait un "homme du sérail". 

Du rab sur le Lab

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