Investiture "En Marche" : Manuel Valls lâché par son ami Luc Carvounas

Publié à 09h05, le 09 mai 2017 , Modifié à 12h32, le 09 mai 2017

Investiture "En Marche" : Manuel Valls lâché par son ami Luc Carvounas
Un futur ex proche de Manuel Valls, Luc Carvounas. © AFP

PAS CETTE FOIS - Manuel Valls a décidé de faire le forcing. Après avoir annoncé en solo son soutien à Emmanuel Macron avant même le premier tour de la présidentielle, reniant son engagement à soutenir Benoît Hamon, l’ancien Premier ministre a annoncé ce mardi 9 mai qu’il serait candidat aux législatives sous l’étiquette de la majorité présidentielle avant de se faire recadrer par les proches d’Emmanuel Macron

Et il y a un proche de Manuel Valls qui n’apprécie pas du tout cette décision : Luc Carvounas. Déjà, il n’avait pas suivi l’ancien Premier ministre dans son soutien pré-premier tour à Emmanuel Macron, faisant la campagne de Benoît Hamon. Et là non plus, il ne "le suivra pas" dans sa volonté d'obtenir l'investiture de "La République en marche" pour se présenter aux législatives dans le cadre de "la majorité présidentielle". Ainsi celui qui a été investi pâr le PS dans la 9e circonscription du Val-de-Marne (où Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon sont arrivés en tête au premier tour) a-t-il lâché sur Twitter :

"

Je suis progressiste réformiste mais aussi socialiste attaché à son Parti et ses valeurs. Non, Manuel Valls, je ne te suivrai pas cette fois.

"

Manuel Valls a répété ce mardi sur RTL que, selon lui, "ce Parti socialiste est mort", qu'"il est derrière nous" et qu'il "doit se dépasser". "J'ai éprouvé ce que pouvais être la division, elle a été fatale à ce quinquennat", a ajouté l'ancien Premier ministre qui a annoncé qu'il serait lui-même "candidat de la majorité présidentielle" aux législatives. "Écoutez, il n'a pas été investi par la commission d'investiture, ou alors sa candidature m'a échappé, et donc la bannière sous laquelle les candidats aux législatives iront s'appelle 'La République En Marche'. [...] Il aurait dû déposer sa candidature comme chacun, puisque la règle est la même pour tous", lui a aussitôt répondu Benjamin Griveaux, le porte-parole d'Emmanuel Macron, sur Europe 1.

 

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