Jean-Christophe Cambadélis estime que François Fillon est "atteint du syndrôme Depardieu"

Publié à 12h46, le 20 septembre 2013 , Modifié à 12h46, le 20 septembre 2013

Jean-Christophe Cambadélis estime que François Fillon est "atteint du syndrôme Depardieu"
13 avril 2013 (Maxppp).

RUSSOPHILIE - La Russie, sa toundra, sa vodka, et ses admirateurs français. Parmi eux, l'acteur Gérard Depardieu, exilé dans le pays  après ses désaccords fiscaux et sa passe d'armes par médias interposés avec Jean-Marc Ayrault . Depuis quelques jours, ce club accueille un nouveau venu, selon le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis: François Fillon.
Alors que l'ancien Premier ministre a critiqué la position française dans le dossier syrien en présence de Vladimir Poutine , François Fillon a tout fait comme Gérard Depardieu selon le député de Paris. Il serait même atteint d'un mal pour le moins original, comme il l'écrit sur son blog :

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Fillon marginalisé dans sa formation politique a été touché par le syndrôme « Depardieu », demander l’asile à Poutine pour faire parler de lui. Et si il était un jour Président, n’en déplaise à Dieu, Poutine lui rappellerait cette génuflexion devant la diplomatie russe.

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Jean-Christophe Cambadélis critique plus tôt la proximité de l'ancien Premier ministre avec le régime russe :

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Il est vrai que le candidat à l’élection présidentielle pour l’UMP se déclare l’ami de Poutine. Lui qui, avant les vacances, avait tenu à rencontrer le Hezbollah au Liban, et nous avait asséné une leçon géopolitique majeure déclarant qu’en Syrie il n’y avait pas 'les gentils d’un côté et les méchants de l’autre'.

On est toujours pas revenu de la profondeur de l’analyse. 

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Tout en ironie d'abord, Jean-Christophe Cambadélis accuse ensuite François Fillon d'amnésie :

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François Fillon fait donc la leçon à la France. Il eu été nécessaire d’impliquer la Russie dans la solution diplomatique du conflit Syrien.

Le député de Paris oublie de dire que la France a proposé plusieurs résolutions au Conseil de Sécurité que la Russie a refusé protégeant le dictateur sanguinaire Bachar-El-Assad.

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Du rab sur le Lab

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