Jean-Christophe Cambadélis garde l’ambition d’un PS à 500.000 adhérents en 2017 (contre 120.000 officiellement en 2016)

Publié à 10h57, le 17 décembre 2016 , Modifié à 10h57, le 17 décembre 2016

Jean-Christophe Cambadélis garde l’ambition d’un PS à 500.000 adhérents en 2017 (contre 120.000 officiellement en 2016)
Jean-Christophe Cambadélis. © AFP

L’ESPOIR FAIT VIVRE - Jean-Christophe Cambadélis est un Premier secrétaire du Parti socialiste optimiste. Très optimiste. Trop optimiste ? Alors que le PS est divisé entre tous ses candidats à la primaire de la BAP et écartelé par les dynamiques d’Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, le patron de la rue de Solférino garde un fol espoir. Celui de faire de son parti un parti de masse, notamment grâce à la mobilisation, qu'il espère d'ampleur, pour la primaire qu'il organise.

Ainsi a-t-il répété au Figaro , vendredi 16 décembre, son pari d’avoir un demi-million d’adhérents en 2017 pour la campagne pour l’élection présidentielle. "Je n’ai pas dit mon dernier mot", assure-t-il, apparemment confiant à réaliser cette "mission impossible" alors que le PS compte officiellement 120.000 militants à jour de cotisations, selon Jean-Christophe Cambadélis. Le Canard Enchaîné avançait même récemment un chiffre beaucoup moins flatteur de 42.300 militants à jour. Dans un cas comme dans l’autre, voir le PS atteindre 500.000 adhérents en 2017 semble être une tâche bien délicate.

Premier secrétaire du PS depuis avril 2014, "Camba" ne cesse de répéter cet objectif élevé. Sans succès jusqu’ici. En décembre 2014, le PS visait déjà ce chiffre du demi-million . Mais plus le temps passe, plus il sera compliqué à atteindre.

Pour aider le député de Paris à remplir cet exploit, le Lab avait pourtant demandé à des élus socialistes, lors du Congrès de Poitiers en 2015, des conseils pour aider Jean-Christophe Cambadélis à faire du PS un parti de masse, entre baisse des cotisations, création d’une fête de l’Huma socialiste ou encore "faire la révolution" . Des astuces qui pourraient lui être utiles, aujourd’hui qu’il n’a plus que quelques petits mois pour y parvenir.

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