"Pourquoi s'occuper de la France de 2025 alors que c'est aujourd'hui que les Français souffrent ?"... à l'annonce du séminaire spécial "2025" de cette rentrée gouvernementale, l'opposition a manié l'ironie, accusant la majorité de ne pas s'intéresser aux problèmes actuels des Français. Rassurez-vous, on parle *aussi* de 2013, a répondu en substance Jean-Marc Ayrault ce 19 août sur le perron de l'Elysée.
Objectif de cette intervention post-séminaire : convaincre du bien-fondé de ce nouvel axe de réflexion du gouvernement. Voici la copie argumentée du Premier ministre :
Introduction :
Penser la France dans dix ans, c’est penser l’action politique en 2013. C’est donc articuler le temps court et le temps long.
Devant nous se profile une rentrée dense en décisions et certains pourraient dire : "vous parlez de l’avenir mais vous ne parlez pas du présent" ... mais si !
Exemples :
Mercredi prochain, nous avons un conseil des ministres qui adoptera le calendrier parlementaire.
Et puis le 26 et 27 août je recevrai les partenaires sociaux pour parler réforme des retraites.
Et nous aurons des arbitrages dans les prochaines semaines au plus tard, dans les prochains jours, des arbitrages qui porteront sur les retraites, la croissance, le budget, la fiscalité… Il y aura un arbitrage sur la réforme pénale.
Le gouvernement est bien dans l’action pour aujourd’hui. Et l’objectif d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année est toujours d’actalité.
Poursuite des exemples et conclusion :
Avec ce séminaire, nous avons voulu montrer que nous sommes dans l’action du quotidien (…) mais qu’en même temps nous portons une ambition pour la France.