L'accord à l'UMP est un réquisitoire contre Copé

Publié à 22h19, le 17 décembre 2012 , Modifié à 06h28, le 18 décembre 2012

L'accord à l'UMP est un réquisitoire contre Copé
Jean-François Copé le 21 juin 2011. (MaxPPP)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel explique en quoi le pacte Fillon-Copé pour régler la crise de l'UMP vaut série d'aveux à l'encontre du Président proclamé.

  1. Donc tout a été faussé

    Sur lelab.europe1.fr

    - Premier point de l'accord : un nouveau vote.

    Donc le vote du 18 novembre a été irrégulier.

    - Deuxième point de l'accord : une Haute autorité pour organiser le scrutin.

    Donc l'appareil dirigeant de l'UMP n'a pas veillé à la "stricte égalité des moyens alloués par le parti entre les candidats".

    - Troisième point de l'accord : le Président s'il est candidat devra se mettre en réserve.

    Donc le secrétaire général a faussé l'élection du 18 novembre en ne se mettant pas en retrait.

    Copé a certes eu raison de ne pas s'obstiner. Reste que le pacte conclu avec Fillon vaut vraiment aveu de culpabilité.

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