La discrétion de la "loyale" Martine Aubry ravit François Hollande

Publié à 17h41, le 28 avril 2013 , Modifié à 17h41, le 28 avril 2013

La discrétion de la "loyale" Martine Aubry ravit François Hollande
Martine Aubry et François Hollande à l'Elysée en juin 2012 (Maxppp)

ÉLÈVE MODÈLE - François Hollande est très, très content de Martine Aubry. L'ancienne première secrétaire du PS, candidate lors de la primaire, l'a accompagné lors de son séjour de deux jours en Chine, en tant que représentante spéciale de la France pour ce pays. "Elle l'a bluffé", raconte un témoin au Journal du dimanche ce 28 avril. Notamment par sa discrétion.

Alors que les ténors du PS ne manquent pas de donner leur avis sur la politique à mener - à l'image de Claude Bartolone ou de Ségolène Royal - le président apprécie le silence de la maire de Lille. Il explique au JDD :

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Martine est d'une totale loyauté, elle ne fait pas de déclarations, elle nous fait des observations, à Jean-Marc ou à moi.

Nous avons de très bonnes relations. Elle ne s'est plus mêlée de la vie du PS, elle ne fait pas de préparation de quoi que ce soit.

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Pas de déclaration à la presse mais de discrètes observations, voilà une attitude qui plait au chef de l'Etat. Autre preuve de cette discrétion : impossible de trouver des photos de l'ancienne ministre lors de ce voyage chinois dans les banques de données des agences de presse comme Reuters ou Maxppp.

Comme toute bonne élève, Martine Aubry n'a en revanche pas été appréciée de toute la délégation française en Chine. A l'image de Nicole Bricq, ministre au Commerce extérieur. Cette dernière aurait aimé que la maire de Lille la joue moins "solo" et la tienne un peu plus au courant de ses démarches.

Elle l'a confié à "quelques journalistes dans l'avion de retour de Shangai", écrit le JDD, prennant en exemple d'autres représentants spéciaux pour la France comme Jean-Pierre Chevènement ou Jean-Pierre Raffarin :

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Martine Aubry, je ne sais pas ce qu'elle fait.Je pars du principe que ça doit être bien.

Mais Jean-Pierre Chevènement, ce n'est pas le même style. Il s'occupe de la Russie, mais il vient me voir.

Raffarin me sollicite, il fait le point avec moi sur l'Algérie. Il est au service de la France, pas de lui-même.

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François Hollande, lui, est tout à fait satisfait des retours de Martine Aubry. D'ailleurs, il le lui a glissé avant le retour pour la France :

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Reviens vite, on a besoin de toi.

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