"La Gauche Populaire est morte", s’exclame le patron du SIG dans Le Monde

Publié à 15h42, le 22 février 2013 , Modifié à 15h48, le 22 février 2013

"La Gauche Populaire est morte", s’exclame le patron du SIG dans Le Monde
Capture d'écran de la page Facebook "La Gauche Populaire", ce vendredi 22 février

FAIRE PART DE DECES– Gauche populaire canal universitaire contre Gauche populaire canal parlementaire : Le Monde raconte, dans son édition du 23 février, la bataille qui agite, en coulisses, le club informel "La Gauche populaire", dont le fait de gloire est d’avoir publié, au printemps 2011, un essai enjoignant François Hollande à s’adresser aux "classes populaires", et intitulé : Plaidoyer pour une gauche populaire.

En l’occurrence, c’est la publication, ce mercredi 20 février d’un manifeste de la Gauche populaire, par trois élus - François Kalfon, conseiller régional d’Ile-de-France et "secrétaire national adjoint du PS aux élections", Laurent Baumel, député d’Indre-et-Loire, Philippe Doucet, député du Val-d’Oise - qui a mis le feu aux poudres, raconte Le Monde.

Le quotidien cite, à ce propos, le jugement de  Philippe Guibert, sociologue, devenu patron du service de communication du gouvernement, le très puissant Service d’information du gouvernement :

Voilà son constat clinique :

La Gauche Populaire est morte

Les universitaires Laurent Bouvet, qui a failli devenir le patron du Cevipof, le centre de recherche de Sciences Po sur la science politique, et Gaël Brustier, pestent eux aussi, contre la publication de ce manifeste, et, sur la page Facebook qui tenait lieu d’embryon de présence en ligne au club, le constat semble partagé.

Des critiques qui n’émeuvent nullement les parlementaires signataires du manifeste, raconte Le Monde, qui cite notamment le député Laurent Baumel :  

J’ai passé l’âge de refaire le monde sur des blogs, moi je veux peser sur l’agenda du quinquennat […]. 

Qui a dit que la vie des idées était un long fleuve tranquille ?

 

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