ÉCLECTISME - Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas encore assurée d'être bel et bien sur la ligne de départ de la primaire à droite. Candidate déclarée, elle est confrontée à la barrière des parrainages, notamment de parlementaires. Elle espère la surmonter et défendre sa ligne "et droite et gauche" , aux antipodes de la majorité de ses adversaires, qui visent bien à droite (à l'exception d'Alain Juppé et de Frédéric Lefebvre).
Ce positionnement iconoclaste chez Les Républicains, NKM l'explique dans Le Monde, jeudi 2 juin. Elle le fait par le biais d'une petite comparaison d'ordre musical :
"Cette idée que l'on jette tout aux orties, que l'on renvoie tout dos à dos me dérange, cela me fait penser aux slogans des ligues. Il y a des sujets sur lesquels on peut dépasser les clivages. Dans un iPod, il peut y avoir du Jean Ferrat et du Michel Sardou. C'est ça, la France.
"
Pour être sûr de la validité de la métaphore, il faudrait peut-être demander à Emmanuel Macron qui, lui aussi, défend cette idée du "et de droite et de gauche" avec son mouvement, "En Marche".