"Super-Montebourg" agace les patrons et Matignon

Publié à 09h19, le 11 juillet 2012 , Modifié à 10h54, le 11 juillet 2012

"Super-Montebourg" agace les patrons et Matignon

"A ce rythme, je ne lui donne pas six mois". C'est ce que déclare un des interlocuteurs patronaux d'Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, selon le Canard enchaîné. Chez les patrons, à Bercy, à Matignon … le très actif ministre agace.

Selon l'hebdomadaire, il use toujours de la même méthode : le bras de fer et, quand il le juge nécessaire, la menace de nationalisation.

  1. "Arnaud ne peut pas sans cesse franchir la ligne jaune"

    Sur Le Canard enchainé

    "Faire pression et prendre à témoin l'opinion". La méthode d'Arnaud Montebourg irrite ses interlocuteurs. Selon le Canard enchaîné, le ministre du redressement productif agace à tous les étages. 

    Les patrons, d'abord, avec qui il engage des bras de fer. Si ses collaborateurs parlent de "donnant-donnant", du côté des dirigeants d'entreprises ont indique qu'il ne peut pas être "contre la crise, contre la mondialisation, et contre les actionnaires". 

    Avec Shell, Arnaud Montebourg a menacé de nationaliser l'entreprise : "s'il faut recréer ELF, Essence et Lubrifiants de France, je n'hésiterai pas" a-t-il affirmé au PDG de l'entreprise. 

    Du côté de Matignon, le Canard enchaîné relaie aussi un certain agacement : "Arnaud ne peut pas sans cesse franchir la ligne jauneé. "Il la joue trop perso", glisse à l'hebdomadaire un conseiller du Premier ministre. 

    A Bercy, Arnaud Montebourg prend également beaucoup de place. Après un début de collocation compliqué avec Pierre Moscovici dans les murs du ministère de l'Economie, le ministre a dû envoyer un communiqué pour démentir les informations de la Tribune qui affirmait que l'Etat était prêt à entrer au capital de PSA. 

    Un hyperactivité qui amuse l'opposition. Sur France 3, Xavier Bertrand parlant de "Super-Montebourg qui vole d'entreprise en entreprise".

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