La Rochelle : les retrouvailles de Maxime Bono et Olivier Falorni

Publié à 17h54, le 26 juin 2012 , Modifié à 18h27, le 26 juin 2012

La Rochelle : les retrouvailles de Maxime Bono et Olivier Falorni
Maxime Bono et Olivier Falorni, le 20 mai 2012. (MaxPPP)

RABIBOCHAGE - Maxime Bono, ancien député PS, toujours maire de La Rochelle a présidé lundi un conseil municipal particulier en présence de son successeur à l'Assemblée et adjoint aux finances : Olivier Falorni.

"Les urnes ont parlé" a reconnu le plus fervent soutien de Ségolène Royal, face à son "tombeur".

  1. "Les urnes ont parlé"

    Sur sudouest.fr

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    Les urnes ont parlé. Je ne suis plus député et je salue la présence d'un autre député dans l'assemblée : Olivier Falorni.

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    Premier conseil municipal à La Rochelle, lundi 25 juin comme le relate  Sud Ouest . Le maire, Maxime Bono s'est retrouvé face à face avec son adjoint aux finances, Olivier Falorni. L'ancien député de la première circonscription de Charente-Maritime face au nouveau.

    Dans une interview à Sud Ouest  juste avant le second tour, Maxime Bono, actif soutien de Ségolène Royal,  avait accablé le dissident Olivier Falorni en le qualifiant notamment de "cheval de troie" de la droite. Le député socialiste sortant estimait également que les finances de sa ville étaient "parties en quenouille"à cause de son adjoint aux finances.

    Dix jours plus tard, Ségolène Royal a perdu  et Olivier Falorni a saisi le micro du conseil municipal pour répondre à ces accusations : 

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    Sur l'affaire de la quenouille, j'ai d'abord ri. Puis je l'ai prise au sérieux. Aujourd'hui, je peux m'appuyer sur les chiffres du compte administratif que vous venez de nous livrer et je cherche la quenouille dans tout ça…

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    Le lendemain, mardi 26 juin, le "tombeur" de Ségolène Royal a indiqué qu'il avait voté pour l'accession du socialiste Claude Bartolone au perchoir (la présidence de l'Assemblée Nationale):

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    Je ne suis pas socialiste de carte mais je reste socialiste de cœur

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    a-t-il affirmé, salle des quatre colonnes, à l'Assemblée. Persono non grata au PS, il s'est rabattu sur le groupe des radicaux de gauche.

Du rab sur le Lab

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