LE GRAND RASSEMBLEMENT – Pierre Gentillet n'est plus président des jeunes de la droite Pop', ce mouvement interne de Les Républicains très à droite. Il n'est d'ailleurs même plus chez Les Républicains. Politiquement, Pierre Gentillet se cherche. À haute voix même. Interrogé par Boulevard Voltaire (site cofondé par Robert Ménard), Pierre Gentillet dit tout le bien qu'il pense de son ancien camp, une semaine tout juste après l'avoir quitté .
Il dit :
"Je ne comprends pas comment on peut voter Sarkozy en étant de droite. Ou alors on accepte d'être cocu et à ce moment-là c'est une mentalité de tapin et je ne suis pas là-dedans. Et ensuite des gens comme Juppé qui incarnent vraiment l'anti-France absolue, et puis Bruno Le Maire je crois que c'est encore pire.
"
Hormis Thierry Mariani, Henri Guaino et Jean-Frédéric Poisson, en fait, ce sont tous des nuls. Et tout ça, en plus, c'est de la faute à la gauche, qui "en permanence" dicte sa morale à la droite. Alors qu'il y a tant de sujets sur lesquels son camp de cœur peut se retrouver, comme l'immigration ou "la question identitaire". Son ancienne famille politique pourrait même trouver de nouveaux alliés.
"Sur des questions identitaires et aussi par le biais européen, il y a des convergences entre l'UMP, entre Debout la France, entre le Front national. En matière de sécurité aussi. On voit bien que certains quartiers sont des zones de non-droit. Puis aussi en matière d'indépendance de la France", détaille Pierre Gentillet avant de faire un rêve, celui d'un "programme commun" entre ces trois partis.
Il explique :
"On aurait l'UMP, le Front national et DLF qui arriveraient et qui se mettraient sur la table (sic), qui diraient : 'bon, programme commun sur Europe, immigration, sécurité, démocratie'. Si ce n'était qu'un référendum avec les adhérents des partis, le système partisan explose parce qu'ils seraient tous d'accords. Et là vous avez une vague nationale de droite à 60, 65% dès le premier tour et la gauche est balayée.
"
Sauf qu'à cause de ce satané "système médiatique" qui ne fait rien qu'à embêter l'extrême droite, cette convergence n'est pas possible. À défaut de programme commun, pour l'instant, Pierre Gentillet doit se contenter d'un "réveillon commun" .