L'attaque d'Alain Juppé sur Nicolas Sarkozy : "Le 18e arrondissement de Paris, c'était plus difficile que Neuilly"

Publié à 11h06, le 09 juillet 2015 , Modifié à 18h22, le 09 juillet 2015

L'attaque d'Alain Juppé sur Nicolas Sarkozy : "Le 18e arrondissement de Paris, c'était plus difficile que Neuilly"
© CHARLY TRIBALLEAU / AFP

THUG BOY - Alain Juppé est depuis longtemps dans la vie politique française. Inconvénient : son âge est souvent évoqué en ces temps de campagne pour la primaire de droite de 2016. Avantage : cela lui permet d'évoquer des souvenirs de campagnes gagnantes et de les adapter à la situation actuelle. 

Invité de la RTS (Radio Télévision Suisse) le 8 juillet, le candidat à la primaire est donc revenu sur son passé électoral en remontant à 1983. Cette année-là, Alain Juppé est tête de liste dans le 18e arrondissement de Paris alors que Jacques Chirac est lui candidat à la mairie de Paris. Le maire de Bordeaux rappelle les faits de cette époque :

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Et allez, j'y reviens. En 1983, dans le 18e arrondissement de Paris, [il est allé, ndlr] me bagarrer contre une liste socialiste qui était conduite par qui ? Lionel Jospin. Numéro 2, Claude Estier. Numéro 3, Bertrand Delanoë. Numéro 4, Monsieur Vaillant. Donc il faut aller au combat, je suis allé au combat dans des fiefs socialistes, ça n'a pas toujours été facile. Vous voyez que j'ai le goût du combat politique aussi.

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Relancé sur Nicolas Sarkozy, il reprend à son compte cette histoire :

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Je vous le redis mais le 18e, c'était plus difficile que Neuilly.

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Bon, pas besoin de vous faire un dessin. Neuilly-sur-Seine fut le fief de Nicolas Sarkozy, qui en fut le maire de 1983 à 2002. Avec ce genre de phrase, pas sûr que l eprésident de Les Républicains parvienne à sortir de son "esprit de revanche". 

[BONUS TRACK] Point pilosité

"Pas simplement quand je me rase". Ça vous dit quelque chose ? Mais si, Nicolas Sarkozy en 2003 lorsqu'il est interrogé sur le fait de penser à l'élection présidentielle lorsqu'il est face au miroir. Eh bien visiblement, Alain Juppé, lui, a le souci du geste juste dans ces moments critiques. Quand il se rase, il ne "pense à rien d'autre". Il dit :

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Quand je me rase, je pense à me raser simplement. Je regarde si j'ai pas oublié un poil ici ou là. Je ne pense à rien d'autre.

"

Promis, on vérifiera s'il n'a pas "oublié un poil ici ou là" la prochaine fois.

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