Le cofondateur de la Droite forte, Geoffroy Didier, attribue la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012 au manque d’entrain des élus de l’UMP

Publié à 07h07, le 21 août 2013 , Modifié à 07h07, le 21 août 2013

Le cofondateur de la Droite forte, Geoffroy Didier, attribue la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012 au manque d’entrain des élus de l’UMP
Geoffroy Didier lors de la Fête de la violette le 7 juillet 2013 (Maxppp)

C'EST DE LEUR FAUTE - Co-fondateur de la Droite forte, Geoffroy Didier se revendique comme un sarkozyste militant. Et revient, dans une interview au Figaro de ce mercredi 21 août, sur la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle en 2012 contre François Hollande.

Est-ce la droitisation du discours de l’ancien président qui a entraîné sa défaite, comme l’évoquait François Fillon ?

Que nenni, répond Geoffroy Didier en gardien du temple. Pour lui, la défaite incombe plus au manque de soutien et d’investissement d’une partie de l’état-major UMP qu’au programme électoral de Nicolas Sarkozy.

Soyons honnêtes : le vrai problème qui a conduit à l’échec de l’élection de 2012, ce n’est pas l’action de Nicolas Sarkozy, mais le peu d’entrain que certains de nos élus ont mis à la valoriser.

Pour lui, le seul reproche possible envers l’équipe de campagne du candidat UMP touche à la communication :

Nos erreurs à nous sont surtout des erreurs de communication.

Et, de fait, Geoffroy Didier refuse tout "inventaire" du quinquennat Sarkozy, "une invention de la gauche" :

Pas besoin de grands colloques, l’examen de conscience de chacun devrait suffire.

Du rab sur le Lab

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