Le député socialiste Yann Galut invite Manuel Valls à quitter le PS pour En Marche !

Publié à 09h08, le 25 avril 2017 , Modifié à 09h25, le 25 avril 2017

Le député socialiste Yann Galut invite Manuel Valls à quitter le PS pour En Marche !
Yann Galut invitant Manuel Valls à se barrer du PS. © AFP

Député PS parfois proche des frondeurs, Yann Galut a été loyal avec son parti et a fait campagne pour Benoît Hamon. Régulièrement critique , voire trollesque envers Manuel Valls, l’élu socialiste n’a pas apprécié que l’ancien Premier ministre renie son engagement de la primaire pour appeler à voter pour Emmanuel Macron. Et maintenant que le premier tour est passé et que l’échec cuisant de Benoît Hamon est acté, les règlements de compte peuvent commencer.

Ainsi, dans les colonnes du Figaro de ce mardi 25 avril, Yann Galut invite-t-il tout simplement Manuel Valls à quitter le PS pour rejoindre le mouvement de son ancien ministre de l’Economie :

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Il devrait se poser les bonnes questions. Valls ne pense qu’à son avenir politique, il cherche à avoir raison envers et contre tout. S’il veut une clarification, qu’il quitte le PS pour En Marche !.

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Et de poursuivre :

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La réalité est que son avenir politique est derrière lui. Il n’a jamais eu le courage de présenter une motion. Il ne s’est jamais compté au sein du parti et, de toute façon, sa ligne politique aujourd’hui s’appelle Macron.

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Voilà Manuel Valls rhabillé pour le printemps et l’été par un député PS. L’ex-Premier ministre subit là sa décision de soutenir Emmanuel Macron malgré son engagement à faire campagne pour la vainqueur de la primaire Benoît Hamon. Et Yann Galut répond également à celui qui a participé aux deux dernières primaires organisées par le PS et qui a acté une nouvelle fois la théorie des deux gauches "irréconciliables" et la fin du PS .

"Ceux qui ne partagent pas les mêmes idées, ceux qui ne sont pas d'accord sur l'Europe, l'économie, l'entreprise peuvent-ils encore être dans la même famille politique ? Personnellement, je ne le crois pas. Doit venir le temps enfin de la clarification", avait insisté l'ancien Premier ministre de François Hollande évoquant "la fin d’un cycle, la fin d’une histoire".

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