FILS DE – Après Jean Sarkozy, c’est le fils de la vice-présidente socialiste du Sénat, Amin Khiari, qui est pressenti pour prendre la tête de l’Epad, croit savoir Le Point. Un proecessus confirmé par le cabinet de Cécile Duflot.
L’Epad attise les convoitises, et suscite les polémiques. Après le couac du parachutage de Jean Sarkozy, fils de l’ancien chef de l’Etat, le gouvernement serait, d’après le Point, sur le point d’adouber le fils de Bariza Khiari, vice-présidente PS du Sénat, à la tête de l'Etablissement public de l'aménagement de la Défense.
Selon l’édition de l’hebdomadaire à paraître jeudi 27 septembre mais reprise ce mercredi par France Info, Amin Khiari, 35 ans, bénéficierait des soutiens de Jean-Vincent Placé, patron du groupe écolo de la Haute assemblée, ainsi que de Cécile Duflot, ministre du Logement.
Cette dernière aurait d'ailleurs demandé "la tenue en urgence" d’un conseil d’administration de l’Epad. L’objectif : se pencher sur la succession de l’actuel directeur général, Philippe Chaix.
Joint par Mediapart (lien payant), le cabinet de Cécile Duflot confirme que la procédure est en cours et garantit qu'il "n’y a rien de décidé pour l’instant". "La procédure de remplacement du directeur général n'a même pas encore été initiée", explique, au pure-player, un conseiller de la ministre qui confirme néanmoins qu’Amin Khiari fait bien partie des candidats auditonnés.
"Nous avons eu plusieurs propositions, parmi lesquelles Amin Khiari. On a bien évidemment eu à l'esprit le problème lié à cette éventuelle nomination, mais nous n'avons pas écarté par principe sa candidature. Il lui faudra un projet irréprochable pour espérer être nommé", précise encore le cabinet qui souligne que l’exécutif est au courant. Le processus se fait "en concertation permanente avec l’Elysée et Matignon."
En 2010, Amin Khiari, alors directeur général du Pôle universitaire Léonard de Vinci, avait été licencié par Charles Pasqua pour cause de "carences dans sa gestion".
Une première polémique familiale a agité, mardi 25 septembre, les ténors socialistes, avec l’annonce de l’embauche de la femme de Claude Bartolone au cabinet de son mari, à la présidence de l’Assemblée nationale.
[Edit] Article mis à jour avec la réaction du cabinet de Cécile Duflot à Mediapart.