"Sidération", "inacceptable", "odieuse" et "inacceptable" sont les premiers mots du gouvernement après les dégradations contre le siège parisien de la CFDT, commises jeudi 23 juin au soir. Le Premier ministre Manuel Valls, ainsi que la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud Belkacem, celui de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, celle du Travail Myriam El Khomri et celle de la Fonction publique Annick Girardin ont rapidement réagi à ces actes de vandalisme, sur Twitter :
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Les actes de dégradations du siège de la CFDT sont une attaque intolérable contre la démocratie sociale.</p>— Manuel Valls (@manuelvalls) <a href="https://twitter.com/manuelvalls/status/746087126228475904">23 juin 2016</a></blockquote>
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Condamnation des dégradations inacceptables du siège de la CFDT ce soir à Paris
— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) 24 juin 2016
Sidérée par les dégradations contre le siège de la @CFDT que j'assure de tout mon soutien.
— Najat Belkacem (@najatvb) 23 juin 2016
Soutien sincère aux militants de la @CFDT après l’attaque de leur siège parisien. Atteinte intolérable à notre démocratie sociale.
— Myriam El Khomri (@MyriamElKhomri) 23 juin 2016
Attaque odieuse. Inadmissible. #CFDT
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 24 juin 2016
La CGT, elle aussi, a condamné cette "attaque". "De tels actes sont inadmissibles et condamnables", écrit le syndicat dans un communiqué.
Une centaine de personnes parties en manifestation non autorisée dans le nord de Paris jeudi soir, après une nouvelle journée de mobilisation contre la loi Travail, ont dégradé la façade du siège du syndicat "réformiste" CFDT, favorable au texte du gouvernement. Peu après 21 heures, quelque cent manifestants ont quitté le quartier de Ménilmontant pour rejoindre celui de Belleville, dans l'est parisien, quelques heures après la dispersion de la manifestation à Bastille.
Au cours du rassemblement non déclaré, les manifestants ont brisé les vitres du siège de la CFDT, situé sur le chemin de cette manifestation de nuit. En lettres rouges, ils ont inscrit sur la façade : "C'est fini de trahir".
"Un blessé avec plaie à la tête" a été constaté "parmi les casseurs rue saint-Maur", selon une autre source policière. À 22 heures, neuf personnes avaient été interpellées au cours de ce rassemblement, a précisé cette même source.