France-Espagne : le match politique de François Hollande au Stade de France

Publié à 20h20, le 26 mars 2013 , Modifié à 22h19, le 26 mars 2013

France-Espagne : le match politique de François Hollande au Stade de France
(Elysée)

François Hollande est un fan de football. Coup de chance pour le présidence de la République, il a l'occasion de voir en un mois et demi, deux gros matches de l'équipe de France, à Saint-Denis.

Des rendez-vous aussi footballistiques que politiques. Le président de la République était accompagné d'Angela Merkel pour la rencontre face à l'Allemagne le 6 février. Cette fois, pour le match face à l'Espagne c'est avec Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol, que le chef de l'Etat assistera à la performance des Bleus. 

Quelques minutes avant le coup d'envoi, les deux dirigeants ont tenu une conférence de presse commune depuis l'Elysée. Chypre, crise de l'euro, chômage étaient au menu. Mais aussi en guise de dernière question un petit mot sur le match. 

C'est là le seul désaccord affiché publiquement par les deux hommes. François Hollande déclare préférer un match nul, ce à quoi Mariano Rajoy répond : 

Si tu me permets je ne suis pas d'accord avec toi, je pense qu'une victoire de l'Espagne serait un meilleur résultat. 

>> L'échange de maillots entre dirigeants :

 

 

Lors de la rencontre face à l'Allemagne, François Hollande et Angela Merkel avait affiché l'amitié franco-allemande en prime-time sur TF1

Le président français et la chancelière allemande, interrogés pendant la mi-temps du match, avaient loué les qualités de Franck Ribéry le milieu de terrain français, évoluant en Allemagne. 

Avec des mots du président de la République qui peuvent faire penser à un parallèle avec la politique : 

Il a fait en sorte que, connaissant bien les Allemands, il puisse contribuer au but. Donc de ce point de vue là je veux le saluer.

Il a bien compris ce qu'était le jeu allemand pour bien faire marquer l'équipe de France.

"Tout cela est aussi passionnant qu'un Conseil européen, largement !", avait alors conclu Angela Merkel, en référence à la réunion du Conseil européen du lendemain. 

Du rab sur le Lab

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