Le multiplex politique du dimanche 16 juin

Publié à 18h12, le 16 juin 2013 , Modifié à 20h22, le 16 juin 2013

Le multiplex politique du dimanche 16 juin
(Capture - Maxppp)

#MULTIPLEXPOLITIQUE - Au programme des interviews dominicales du 16 juin : Eric Woerth, Jean-Luc Mélenchon, Jean-François Copé et Arnaud Montebourg seront face aux journalistes, quelques instant avant l'intervention de François Hollande sur M6 dans Capital. 

Cette intervention devrait être l'un des sujets discutés par les différents intervenants, tout comme l'élection législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, la convention du Parti socialiste sur l'Europe, les questions économiques et l'affaire Tapie ainsi que la mise en examen de Stéphane Richard.

A suivre en direct sur le Lab. 

> Eric Woerth, BFM TV. 

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#RETRAITES - "Avez-vous fait le travail ?" C'est l'interrogation présentée à Eric Woerth par Thierry Arnaud. "J'espère qu'on a fait notre boulot parce qu'il y a eu des millions de gens dans la rue." 

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Nous avons, sur le plan des retraites, fait sauter un certain nombre de tabous, dont celui de l'âge. 

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Sur les régimes spéciaux, "on n'est pas allé assez loin", regrette l'ancien ministre. "Il faut raisonner en fonction de la pénibilité. Mais vous ne pouvez pas partir à 50 ou 55 ans quand votre voisin part à 62 ans. Vous ne pouvez pas courir le marathon et considérer que vous êtes en même temps retraité". 

#STEPHANE RICHARD 

Stéphane Richard, PDG d'Orange est mis en examen dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais, et devrait être maintenu à la tête de l'opérateur. Une position que défend également Eric Woerth.

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Il n'y a aucune raison aujourd'hui qu'Orange se sépare de Stéphane Richard, qui est un très bon président d'Orange. Il n'y a pas de raison de fond à cela.

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#UMP 

François Baroin a de nouveau critiqué avec virulence la présidence de Jean-François Copé à la tête de l'UMP. "Il faut essayer de jouer collectif, on est dans une équipe", répond Eric Woerth :

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J'essaie d'être ni un bisounours ni un naïf, mais je pense que l'UMP va mieux. Elle ne va pas très bien, mais elle va mieux. On a une ligne idéologique qui commence à se former, il y a une paiux des braves entre Jean-François Copé et François Fillon. 

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> Jean-Luc Mélenchon, BFM TV. 

Plus d'informations à venir. 

> Arnaud Montebourg, RTL.  

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#STEPHANE RICHARD

Mis en examen, le PDG d'Orange doit-il être maintenu à son poste ? "C'est une décision du président de la République", répond le ministre du Redressement productif.

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Nous sommes en face d'une affaire d'Etat, qui a été prise avec les moyens de l'Etat, organisée dans l'Etat, par des responsables de haut niveau, au sommet de l'Etat.

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Sur le rôle de Nicolas Sarkozy, Arnaud Montebourg parle d'une "escroquerie en bande organisée". Il se demande "qui est le chef de bande ?", "mais je n'ai pas la réponse", s'empresse-t-il de préciser. 

#STRATEGIE INDUSTRIELLE NUMERIQUE 

"Nous devons avoir une stratégie industrielle sur les contenus, parce que les américains ont une stratégie sur les opérateurs", estime Arnaud Montebourg sur la stratégie industrielle du numérique. "Nous avons quoi comme moyens pour résister ? Des opérateurs qui ne s'intéressent pas aux contenus", regrette-t-il. 

Pointant l'absence de fiscalité contraignante pour les acteurs américains du numérique en France, Arnaud Montebourg revient ainsi sur l'affaire Dailymotion, estimant qu'il faut "organiser cette situation" : 

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Les gens de l'Internet américains aujourd'hui sont en trani d'exploiter l'or numérique des européens, sans jamais en restituer, même pas sous forme d'impôt le dû des européens. Nous avons à nous organiser pour répondre à cette situation.

(...) 

Les événements liés à PRISM, c'est la CIA qui explique que toutes les communications interceptées sur les réseaux sociaux américains servent les services secrets américains. Nous avons un petit problème avec la migration des données personnelles, nous avons à les reconquérir. 

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#TRANSPARENCE

Annoncé après le séisme de l'affaire Cahuzac, le projet de loi sur la transparence arrive lundi à l'Assemblée, affadi par rapport aux ambitions initiales, après un bras de fer entre un gouvernement qui voulait aller assez loin et des députés réfractaires, particulièrement soucieux de protéger leur vie privée et qui ont eu gain de cause.

Pour Arnaud Montebourg, "la transparence est positive, ça montre le désintéressement dans l'action des politiques". Et le ministre prêche pour le texte proposé, même amendé par les parlementaires, et vante les mérites de l'autorité renforcée de l'institution chargée de surveiller les fraudeurs. 

#GAZ DE SCHISTE

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Je suis pour qu'on explore les gaz de schiste si on a une technologie propre et écologiquement fiable.

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C'est ce qu'a affirmé Arnaud Montebourg ce dimanche. Une position qu'il a déjà défendu et qui lui a valu d'être notamment en désaccord avec la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho. Cette dernière a déclaré qu'elle était opposé à la réouverture de ce dossier.  

> Jean-François Copé, France Inter.  

#GUEANT 

Le président de l'UMP a appelé dimanche à "laisser la justice travailler" dans l'affaire des primes en liquide perçues par Claude Guéant quand il était au ministère de l'Intérieur. Précisant tout de même qu'il faudra tirer les conséquences politiques à l'issue du processus judiciaire.

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Le problème n'est pas de soutenir ou de condamner mais de laisser la justice travailler.

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Le député-maire de Meaux en appelle à la présomption d'innocence et considère que "si la faute est avérée, il y aura une décision de justice" et "il appartiendra à Claude Guéant de l'appliquer."

#STEPHANE RICHARD 

Pour Jean-François Copé, il appartient "aux actionnaires" de décider s'il faut maintenir ou non à la tête d'Orange Stéphane Richard, qui a été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée." dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais.

Mais le président de l'UMP n'a pas voulu se prononcer à titre personnel.

  

#BAROIN 

L'ancien ministre François Baroin a critiqué dimanche sur France 2 l'actuel président de l'UMP Jean-François Copé, estimant qu'il avait commis "une faute inexcusable" lors de l'élection à la présidence du parti en novembre 2012.  

Sur France Inter, le principal intéressé n'a pas voulu faire de commentaire, insistant sur le fait que le parti est en phase de "reconstruction" depuis début 2013.

Du rab sur le Lab

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