Le ni-ni du PS concernant Manuel Valls et Malek Boutih : ni investiture, ni candidat en face

Publié à 21h43, le 15 mai 2017 , Modifié à 10h45, le 16 mai 2017

Le ni-ni du PS concernant Manuel Valls et Malek Boutih : ni investiture, ni candidat en face
Malek Boutih et Manuel Valls. © Montage Le Lab via AFP

TAMBOUILLE – Décidément, le "ni-ni" rythme cette campagne des législatives. A minima pour les cas de Manuel Valls et des élus PS qui souhaitaient (sans succès) obtenir l’investiture de La République en Marche (LREM). Selon un journaliste de BFMTV, le parti de la rue de Solférino a tranché, ce lundi 15 mai, sur les cas de l’ancien Premier ministre et du vallsiste Malek Boutih : ils ne pourront pas être candidats sous l’étiquette PS, mais ne se verront imposer personne en face.

LREM avait pris une décision similaire jeudi concernant Manuel Valls en ne lui accordant pas l’investiture, qu’il réclamait, sans toutefois lui opposer un adversaire . "On ne claque pas la porte au nez à un ancien Premier ministre qui nous dit 'j'ai envie de vous rejoindre et être utile'", avait justifié Richard Ferrand, DG d’En Marche !.

Malek Boutih, à qui un cadre PS avait demandé de "rendre son investiture" , ne pourra donc pas être le candidat socialiste dans la 10ème circonscription de l’Essonne. Ni d'ailleurs celui de LREM. Il n’a pas eu droit au même traitement de faveur que Manuel Valls puisque le parti d'Emmanuel Macron a investi Pierre-Alain Raphan dans cette circo.

[EDIT] 16 mai 

Lors de son bureau national du lundi 15 mai, le PS a précisé sa position. Par communiqué, il explique :

 

"

La commission électorale a arrêté que les candidats précédemment investis par le Parti socialiste qui ont dorénavant reçu l’investiture du mouvement la « République En Marche », sont désormais désinvestis par le Parti socialiste. En outre, ces candidats verront se présenter face à eux des candidats soutenus par le Parti socialiste, à l’exception de quelques circonscriptions dans lesquelles cela entraînerait presque assurément une victoire du Front national. Dans ces cas, en responsabilité, fidèle à sa tradition de barrage 

"

Malek Boutih est donc investi par le PS. Contrairement à Manuel Valls. Il aura un candidat LREM face à lui. Contrairement à Manuel Valls.   

Du rab sur le Lab

PlusPlus