289 interpellations, 174 gardes à vue. Le rassemblement organisé dimanche 29 novembre, à Paris, a largement dégénéré. Dans l'après-midi, Anne Hidalgo et Manuel Valls ont tous deux communiqué pour dénoncer des échauffourées place de la République , devenu depuis le 13 novembre un lieu de recueillement en mémoire des victimes des attentats de Paris et Saint-Denis. "Respecter ce lieu, c'est respecter la mémoire des victimes", a notamment réagi le Premier ministre.
Charge de crs au niveau rue du temple #Republique lacrymos a gogo pic.twitter.com/RcriPoba3H
— Christophe Gueugneau (@gueugneau) 29 Novembre 2015
Olivier Besancenot, lui, n'a pas la même vision de cet après-midi dominical. L'ancien porte-parole du NPA, qui était sur place, a dénoncé l'attitude de la préfecture qui, selon lui, "a refusé de laisser les cortèges organisés de quitter la place et embarque des dizaines de militants depuis plus de 3 heures".
L'occasion pour l'ancien leader d'extrême gauche d'attaquer François Hollande :
"Pendant ce temps, Hollande dénonce les "perturbateurs" et joue les amalgames. Journée noire pour le droit de manifester.
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2/Pendant ce temps #Hollande dénonce les "perturbateurs" et joue les amalgames. Journée noire pour le droit de manifester
— Olivier Besancenot (@olbesancenot) 29 Novembre 2015
Car Olivier Besancenot faisait partie des militants encerclés par les forces de l'ordre, comme l'a annoncé le NPA dans un communiqué, relayé par Politis . Dans ce message, le parti anti-capitaliste dénonce l'attitude du gouvernement qui "n’a pas hésité à utiliser les grands moyens pour empêcher les manifestants de s’opposer à la COP 21".
Le communiqué ajoute :
"Ces arrestations sont la preuve que ce n'est pas contre le terrorisme de Daesh que les mesures d'exception entraînées par l'état d'urgence s'appliquent mais contre toutes celles et ceux qui exercent la plus fondamentale des libertés : celle de manifester. […] À bas l'État policier ! Liberté pour tous les manifestants arrêtés à Paris.
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