Le Parti pirate ne perce pas en France

Publié à 06h31, le 11 juin 2012 , Modifié à 07h38, le 11 juin 2012

Le Parti pirate ne perce pas en France
Le Parti pirate, en mai 2012. (Maxppp)

Pas de percée pour le Parti pirate, qui présentait une centaine de candidats au premier tour des élections législatives. 

Le parti, aux revendications axées avant tout sur le numérique, n'a pas réussi son pari d'obtenir 1 % des suffrages dans 50 circonscriptions, qui lui aurait permi d'obtenir un financement public.

  1. Un quart des candidats au-dessus de la barre des 1 %

    Le Parti pirate n'aura pas réussi son pari de réaliser 1 % des suffrages dans 50 circonscriptions différentes, ce qui lui aurait permi d'obtenir un financement public. 

    Sur la centaine de candidats présents au premier tour, seul un quart d'entre-eux (25) ont franchi le seuil symbolique des 1 %. 

    Les meilleurs scores ont été réalisés dans la 1re circonscription du Haut-Rhin (2,41 % des voix) ainsi que dans la 15e circonscription de Paris (1,94 % des voix).

    La candidate de la 7e circonscription des Français de l'étranger, qui comprend l'Allemagne, a recueilli 2,85 % des voix.

    Depuis le mois de septembre 2011, des députés du Parti pirate investissent les parlements régionaux allemands. Le 13 mai 2012, 20 députés ont fait leur entrée au parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Land le plus peuplé d'Allemagne. 

    Le Parti pirate, fondé en Suède en 2006 par des activistes proche du site de téléchargement The Pirate Bay, explique Le Monde, milite pour la défense des internautes, la transparence des gouvernements, l'indépendance de la justice ou encore la légalisation du partage.

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