DIVISER POUR MIEUX REGNER ? – Ce lundi 12 novembre, Jean-Luc Mélenchon va exposer son "contre-budget". Une "stratégie personnelle", en opposition à celle du PCF, commente le porte-parole du Parti socialiste, David Assouline.
- "Ce n’est pas la stratégie du PCF …" - Les rapports au sein du Front de gauche, où cohabitent le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, sont parfois chaotiques. Et le Parti socialiste l’a bien senti. - Lundi 12 novembre, alors que Jean-Luc Mélenchon doit présenter sa proposition de "contre-budget" et alors que les débats sont houleux entre la majorité et les communistes au Parlement –notamment au Sénat-, David Assouline a estimé que la stratégie de l’ancien candidat à la présidentielle était "assez personnelle". - A l’occasion de son traditionnel point presse hebdomadaire, le porte-parole du PS a ainsi tancé l’initiative de Jean-Luc Mélenchon : - L’idée même, l’intitulé, est dans la droite ligne de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon, qui est assez personnelle. 
 Une stratégie qui laisse à penser qu’il constitue une opposition au gouvernement.- Dans son développement, le sénateur de Paris oppose le dirigeant du Front de gauche à son allié communiste : - Ce n’est pas la stratégie du PCF, qui l’a répété, ne se place pas dans une opposition au gouvernement. Il veut voir des propositions, qui leur sont chères, reprises. - Et de promettre, comme Bruno Le Roux à l’Assemblée nationale qui a chargé Philippe Martin de discuter avec les autres groupes de gauche, l’approfondissement des discussions entre le PS et ses "partenaires de gauche". - Jean-Christophe Cambadélis s’est également positionné dans le même sens en proposant la création d’un "comité de liaison" entre le PS, les écologistes et le Front de gauche. - Pour David Assouline, c’est l’un des projets, à court terme, d’Harlem Désir à la tête du Parti socialiste : - A la suite du congrès de Toulouse, le premier secrétaire a envisagé d’organiser des rencontres régulières avec nos partenaires de la gauche. Que ce soit le PCF comme les écolos. - C’est à l’ordre du jour. Ca existe déjà beaucoup au Sénat et à l’Assemblée nationale. - Il ne s’agit pas d’éviter des couacs, il s’agit de poursuivre le dialogue et prendre en compte ce qu’ils proposent, essentiellement dans le débat parlementaire. 

