Le secrétaire général des jeunes de Debout La France traite Jean-Claude Juncker de "salope"

Publié à 15h13, le 10 septembre 2015 , Modifié à 15h26, le 10 septembre 2015

Le secrétaire général des jeunes de Debout La France traite Jean-Claude Juncker de "salope"

GROS MOT - Ce jeudi 10 septembre, Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, a dénoncé, sur RCJ, "la surenchère malsaine" à laquelle se livrent selon lui les responsables politiques sur les réfugiés, alors que la France est "à bout de souffle". Le secrétaire général des jeunes du mouvement de l’ancien candidat à la présidentielle, Jérémy Renaud, lui, va encore plus loin dans l’agressivité verbale.

Alors que le Parlement européen a approuvé, ce jeudi, les mesures d'urgence proposées par Jean-Claude Juncker , Jérémy Renaud a traité, dans un tweet mercredi 9 septembre, le président de la Commission européenne de "salope", le qualifiant parallèlement de "petit maître du monde luxembourgeois". Tout simplement.

Les souverainistes de Debout La France sont en effet vent debout contre les décisions des pays européens, et notamment la France, d’accueillir plus de réfugiés au cœur de la crise migratoire qui secoue l’Europe. Accueillir 24.000 réfugiés, comme l'a annoncé le président François Hollande pour les deux ans à venir, c'est "mettre le doigt dans l'engrenage", a affirmé Nicolas Dupont-Aignan, également député-maire de Yerres, qui vient de déposer une proposition de loi pour le retour aux frontières nationales.

Le Parlement européen a en effet approuvé jeudi à une large majorité les mesures d'urgence proposées par le président de la Commission Jean-Claude Juncker pour mieux répartir l'accueil des réfugiés entre les Etats membres ainsi que sa proposition de créer un mécanisme de répartition permanent et contraignant. Les députés européens ont aussi dénoncé dans une résolution un "manque de solidarité regrettable des gouvernements envers les demandeurs d'asile" et se sont dits prêts, le moment venu, à donner leur aval législatif - "au moyen d'une procédure accélérée" - au projet présenté mercredi par Jean-Claude Juncker devant le Parlement à Strasbourg.

Lors de son premier discours sur l'état de l'Union, largement dominé par la pire crise migratoire en Europe depuis 1945, le président de la Commission avait exhorté les Etats membres à se répartir d'urgence l'accueil de 160.000 réfugiés, déjà sur le sol européen. "Ceci doit être fait de façon obligatoire", avait-il prôné, pour ne pas laisser "l'Italie, la Grèce et la Hongrie se débrouiller seules".

 

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