Le trésorier du PS annonce "des économies drastiques" et redoute une seconde déculottée aux législatives

Publié à 07h30, le 03 mai 2017 , Modifié à 10h26, le 03 mai 2017

Le trésorier du PS annonce "des économies drastiques" et redoute une seconde déculottée aux législatives
© AFP

Le coup est difficile à encaisser pour le Parti socialiste. Son candidat Benoît Hamon a obtenu l’un des pires scores de sa famille politique à une élection présidentielle depuis Gaston Defferre en 1969. Avec 6,2% des suffrages le 23 avril, l’ex-frondeur a échappé de peu au non-remboursement des frais de sa campagne. Du coup, le trésorier du PS Jean-François Debat reconnaît facilement que le PS va devoir se serrer la ceinture, dans Le Canard Enchaîné du mercredi 3 mai :

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Nous allons être amenés à faire des économies drastiques. Notre chance est de ne pas être endettés.

"

Mais Solférino craint que cette Bérézina à la présidentielle soit couplée d’une déculottée aux législatives. Jean-François Debat ne cache pas son inquiétude auprès de l’hebdomadaire satirique :

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Cela étant, j'espère que nous n'en serons pas au niveau des législatives de 1993.

"

En 1993, le PS au pouvoir n’avait obtenu que 57 sièges à l’Assemblée nationale, offrant à la droite et au centre une très large majorité et conduisant à la deuxième cohabitation avec la nomination à Matignon d’Édouard Balladur. Avec près de 300 députés en 2012, le Parti socialiste redoute aujourd’hui que ce nombre soit divisé par… six, alors que ses candidats devraient affronter des aspirants députés étiquetés En Marche !.

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